Quittant la route de Viviers au Puy au niveau d’Usclades, cette route, attestée à plusieurs reprises comme en 1380 ( 387 ), se dirige vers le suc de Sépou, ce qui lui vaut son nom de strata de Sepou qui lui est donné en 1279 ( 388 ). De là, croisant la route du Pouzin au Puy, elle gagne la Croix de Peccata en longeant le flanc sud du mont Mézenc, puis elle se dirige soit vers Saint-Front, soit vers Saint-Agrève. Pour rejoindre ce bourg, elle passe par Fay et Les Vastres, puis rejoint la route de Saint-Agrève au Puy non loin de Mars ( 389 ). Avec cet axe traversant le plateau du Mézenc dans le sens nord-sud, nous sommes, pour l’essentiel, en présence d’un axe de transhumance ( 390 ). De ce point de vue, c’est un axe majeur, reliant pâturages d’estive vellaves et zones d’hivernage rhodaniennes, mais il ne joue qu’un rôle limité en matière de relations commerciales ce qui nous interdit d’en faire une route de première, seconde ou troisième catégorie.
) Poncer (J.- A.) : Mémoire historique sur le Vivarais, op. cit., t. III, p. 116.
) Ibidem, t. III, p. 71.
) Cf. t. II, p. 247-249.
) Cf. infra, p. 268-270.