Chapitre 1 : La route médiévale, modeste sente ou grand chemin ?

Cet aspect du problème a été souvent occulté au nom d’un manque certain de sources, mais aussi, et surtout sans doute, du fait d’une vision très péjorative de la route médiévale. Cette dernière ne serait qu’un piètre sentier tout juste ouvert et pas aménagé, et il ne serait donc pas digne d’étude. Une étude de la route, si elle n’est pas aisée et demeure souvent imprécise, n’est, pour autant, pas illusoire, qu’il s’agisse d’envisager la topographie des chemins, leur mode de construction, et finalement leur viabilité, ou encore les moyens de franchir les multiples rivières, du gué sommaire au pont en passant par la « planche ».