a- Les hôpitaux routiers

Ces établissements sont les plus difficiles à identifier car, nous allons l’expliquer, ils disparaissent le plus souvent avant même le XIVè siècle. La documentation ne nous en livre donc que quelques-uns et demeure généralement avare de renseignements. Il a semblé nécessaire de nous appesantir plus longuement sur les hôpitaux routiers que sur les hôpitaux urbains, dans la mesure où ils sont directement en rapport avec le voyage, mais aussi car ils sont plus méconnus. Cependant, il est généralement impossible d’aller au-delà du simple inventaire faute de sources. Quatorze de ces établissements ont pu être identifiés assurément ou très probablement.

C’est d’abord l’hôpital de Chaumiène, situé sur une crête isolée au nord de la vallée de l’Ardèche, jalonnant le parcours de la route d’Aubenas à Pradelles par Thueyts ( 667 ). L’hospicium de Chalmi Media est mentionné en 1194 ; il sert alors de limite au territoire de Vauclare, voisin de Chaumiène et appartenant à l’abbaye de Mazan ( 668 ). Il faut ensuite attendre presque un siècle pour que cet établissement soit encore mentionné. En 1283, il apparaît comme confront dans une transaction entre Pons de Montlaur et l’abbaye de Mazan, mais il n’est alors plus question que du casale vocatum Lespital del strada de Chalmmeyana, signe que l’établissement n’existe sans doute plus et qu’il n’en demeure que le souvenir attaché à une parcelle sur laquelle des ruines sont peut-être encore visibles ( 669 ). Hormis ces deux jalons ténus, nous ne possédons strictement aucun élément ou indice pouvant nous indiquer l’appartenance de cet hôpital à une quelconque congrégation, ni, bien entendu, apportant quelques lumières sur sa gestion et son degré d’importance.

Non loin de là, un hôpital est pareillement attesté de manière très ténue au col du Pal, sur la route de Viviers au Puy, à son débouché sur le Plateau. Nous savons simplement que la domus de Palo est en 1291 entre les mains de l’hôtel-dieu du Puy ( 670 ). La documentation postérieure, pourtant abondante et dépouillée presque exhaustivement, ne le mentionne plus aux XIVè et XVè siècles, laissant penser qu’il a connu le même sort que celui de Chaumiène. La chapelle Marie Magdalene de Palo est quand même encore attestée en 1424, mais il n’est plus question d’hôpital ( 671 ), alors que le toponyme Magdalene de Palo est attesté en 1475 ( 672 ). La chapelle Sainte-Madeleine est encore mentionnée en 1543, dépendant du prieuré de Charay, qui relève, comme l’hôtel-dieu, du chapitre cathédral du Puy ( 673 ).

Plus au nord, on rencontre encore un hôpital à Ligeret, le long de la route d’Usclades aux Estables, section de la route de Saint-Agrève à Aubenas. Son existence est attestée en 1298 ( 674 ). Il semble avoir disparu à cette date, puisque l’hôtel-dieu du Puy échange ses biens dans le secteur de l’hôpital avec l’abbaye de Mazan et que, par la suite, jamais il n’est fait mention d’un l’hôpital à Ligeret qui quitte le patrimoine de l’hôtel-dieu pour celui de l’abbaye de Mazan. Au XVè siècle, l’hôpital ne subsiste que sous la forme d’un toponyme ( 675 ).

Aux confins du Vivarais et du Forez, on mentionnera encore l’hôpital de la Rivoire, non loin de Vanosc, situé sur la route reliant Annonay à la vallée de la Deûme par les crêtes ( 676 ). L’hospitium de Rivoria subtus Vanosc est cité comme confront dès 1291 ( 677 ), puis il apparaît encore en 1317 ( 678 ) et 1326 ( 679 ) et ne figure ensuite dans aucun autre document et de plus, le chemin sur lequel il se trouve n’est pas un axe majeur de la fin du Moyen Age. Rien ne permet de rattacher cet hôpital à une quelconque congrégation hospitalière, telle celle de l’hôtel-dieu du Puy.

Dans le même secteur, l’hôpital du Tracol, sur la route de Vienne au Puy par Argental, est attesté dès 1265, lorsqu’apparaît l’ecclesia hospitalis Sancti Maximi ( 680 ). En 1280, il est encore question de l’hôpital, et on apprend même qu’il dépend du prieuré casadéen voisin de Saint-Sauveur-en-Rue lorsque Guillaume Hyemalis, prêtre, se donne au prieur de Saint-Sauveur qui le reçoit comme donat et lui confie la direction de l’hôpital du prieuré dédié à saint Maxime ( 681 ). Par la suite, l’hôpital n’est plus jamais clairement attesté et seul apparaît l’hagiotoponyme Saint-Maxime, sous la forme Tracolum Sancti Maximi, en 1331 ( 682 ) et 1365 ( 683 ), ce qui laisse penser qu’il perd également de la vitalité ou disparaît complètement.

Sur la même route, mais en Velay, entre Yssingeaux et Le Puy, il faut encore mentionner l’existence d’un hôpital routier au col du Pertuis, attesté en 1280 ( 684 ; il devient ensuite une importante dépendance antonine du Velay ( 685 ).

Un autre hôpital routier isolé est attesté sur le tracé de la route de Régordane, au nord de Pradelles. L’hôpital Saint-Nicolas de Montpastour est mentionné dès 1282 ( 686 ), mais en 1321, il n’est plus question que de la chapelle de Montpastour, dépendant de l’Hôtel-Dieu du Puy ( 687 ), puis en 1343 de la grange ( 688 ). A0 la fin du XVè siècle et au début du XVIè siècle, ce n’est plus qu’un domaine rural de l’hôtel-dieu, sans référence aucune à l’hôpital ( 689 ). Le déclin de l’établissement semble donc patent à la fin du Moyen Age, et on peut même douter qu’il fonctionne encore dans le courant du XIVè siècle.

Viennent ensuite plusieurs établissements mal attestés, souvent mentionnés de manière ambiguë et peu explicite, comme l’hôpital du Malpas, à l’ouest de Privas, le long de la route du Pouzin au Puy. L’hospicia deux Malpas n’est mentionnée qu’en 1281, lorsqu’elle sert de limite à l’étendue de la charte de franchises alors concédée aux habitants du lieu par le comte de Valentinois ( 690 ). Il est certain que le terme d’hospicia ne renvoie pas à lui seul, de façon assurée, à la présence d’un hôpital, mais désigne globalement une maison. Néanmoins, dans ce cas précis, plusieurs facteurs se conjuguent laissant penser qu’il peut s’agir d’un tel établissement. Le caractère remarquable de cette hospicia, tout d’abord, puisqu’elle est choisie comme limite, ce qui implique qu’elle soit connue de tous et ne puisse être confondue avec aucune autre : ce ne serait sans doute pas le cas d’une simple maison paysanne. Ensuite, elle se trouve en bordure même de la route en un lieu difficile, ainsi qu’en témoigne le toponyme, loin de tout habitat, village ou hameau : Privas est à une quinzaine de kilomètres à l’est, Mézilhac, à une dizaine à l’ouest, Genestelle et Issamoulenc ou Saint-Julien-du-Gua étant à plus d’une demi journée de voyage vers le nord ou le sud. Dans tous les cas, si on retient l’existence de cet hôpital, il n’est plus mentionné ensuite, suivant en cela une chronologie identique à d’autres établissements dont l’existence est avérée.

La domus de Morreon attestée en 1352 ( 691 ), est située au sud-est d’Annonay, le long de la route de Sarras à Annonay ( 692 ). Cette domus pourrait aussi éventuellement renvoyer à la présence d’un hôpital, ce terme, tout comme au Malpas ou au Pal, ne semble pas désigner une maison paysanne, alors que les lieux, à l’heure actuelle un modeste hameau, ne présentent aucune maison forte ou noble pouvant prêter à confusion. L’hôpital du Pal, dont l’identification ne peut être mise en doute est d’ailleurs mentionné comme la domus de Palo.

On peut aussi proposer de rajouter à cette liste un éventuel hôpital situé le long de la route de Régordane sur la Cham de la Molette, non loin de La Garde-Guérin, dont la chapelle est dédiée à Saint-Blaise, mais nous ne le connaissons que par des sources de seconde main peu explicites, ce qui nous permet de douter de son existence, ou pour le moins de rester prudent ( 693 ).

Toujours sur le chemin de Régordane, il est question au XVIIIè siècle de « l’hospital de la Souche où est à présent bastie la chapelle de Saint-Thomas », situé non loin de La Bastide ( 694 ). Le silence des sources médiévales consultées peut faire douter de l’ancienneté de ce dernier, bien qu’il soit difficilement envisageable qu’un tel établissement soit le fruit de la période Moderne.

On peut aussi éventuellement restituer l’existence d’un hôpital sur le chemin de Régordane, entre Cellier-du-Luc et Luc, dont le souvenir est conservé par le toponyme ( 695 ) Mas de l’Hôpital ( 696 ). Un autre établissement se trouverait à l’est de Vinezac, au bord de la route d’Aubenas à Joyeuse, où subsiste encore le toponyme l’Hôpital ( 697 ), de même qu’il y en aurait un au sud de Quintenas, au hameau de Bille, sur la route d’Annonay à Tournon, marqué à l’heure actuelle par le toponyme Mas-de-l’Hôpital ( 698 ).

La documentation ne nous apporte donc qu’un secours limité pour connaître ces hôpitaux routiers : disparaissant assez tôt, ils n’existent plus lorsque les sources deviennent plus nombreuses. Presque tous ne sont mentionnés que dans une seule charte, ce qui suggère qu’un grand nombre nous demeure encore inconnu. Cette liste d’établissements appelle une première série de remarques : le Plateau, à proximité du Velay, semble mieux couvert que le reste du Vivarais, pour autant que l’on puisse en juger au travers d’une documentation avare de renseignements. Sans doute les conditions climatiques, liées à l’absence de gros bourgs, peuvent expliquer cette multiplication. Remarquons en effet que tous ces établissements ou presque se situent dans des secteurs désolés, généralement à plusieurs heures de marche de toute agglomération significative : on est donc dans une situation bien différente de celle rencontrée dans des régions très peuplées, au semis villageois serré, comme le sud du sillon rhodanien, où très peu d’hôpitaux sont isolés ( 699 ). A l’inverse, l’implantation à proximité d’un col, comme au Pal, ou sur une crête déserte, comme à Chaumiène, ou éventuellement au Malpas, rappelle, à l’échelle de la région, les hôpitaux sur les cols alpins ou pyrénéens ( 700 ). C’est d’ailleurs cette préoccupation qui est mise en avant dans l’acte de fondation du prieuré augustinien de Notre-Dame-du-Bonheur, sur le mont Aigoual, certes à quelques distances du Vivarais, mais dans une situation comparable à celle du Plateau, du mont Mézenc ou du Tanargue. Le fondateur veut que son héritier « soit tenu d’y placer un homme pour gouverner ledit hopital qui sonnera tous les jours et nuits nebuleuses ladite cloche pour diriger dans les montagnes les voyageurs et les pauvres, veut que les dits voyageurs et pauvres y soient tenus et nourris suivant leur qualité jusqu’à ce que le temps leur permette de s’en aller » ( 701 ). Même si l’acte original de 1002 a fait l’objet d’une interpolation à la fin du Moyen Age et que ce passage fait partie du texte ajouté ( 702 ), il est certain que les conditions hivernales rencontrées en ces contrées imposaient l’installation de points d’accueil stables et assurés.

Il est impossible de fixer une origine à ces établissements, faute de toute source. On peut seulement savoir qu’ils ont, en fait, été fondés avant le milieu du XIIIè siècle, voire même au plus tard dans la seconde moitié du XIIè siècle, ainsi que le suggère le cas de l’hôpital de Chaumiène, déjà attesté en 1194, alors que tous les autres apparaissent dans la seconde moitié du XIIIè siècle. Leur évolution est mieux connue, puisqu’ils paraissent tous, soit abandonnés, soit en voie d’abandon, à la fin du XIIIè siècle ou dans les premières années du XIVè siècle. Celui de Chaumiène est ruiné en 1293, alors que ne subsistent que les chapelles de ceux de Montpastour et du Pal, avant de finir au rang de domaine rural comme Montpastour, ou pire, de simple lieu-dit, comme Chaumiène, le XIVè siècle scellant presque partout leur disparition. La chronologie vivaroise est donc proche de celle constatée pour les hôpitaux routiers rouerguats qui connaissent une évolution similaire, étant particulièrement brillants aux XIIè et XIIIè siècles avant de s’effacer ( 703 ).

Tout comme leurs origines sont méconnues, leur rattachement à une congrégation hospitalière ou à un établissement plus important demeure mal renseigné. Retenons que ceux du Pal, de Ligeret et de Montpastour, tout comme l’hôpital semi-urbain de Saint-Agrève, dépendent de l’hôtel-dieu du Puy, et sont implantés le long des principales routes conduisant à la cité mariale, en liaison avec l’essor populaire du pèlerinage dès le XIè siècle ( 704 ). En outre, l’hôtel-dieu du Puy est loin de détenir un monopole sur les établissements routiers de la région, puisque, par exemple, l’abbaye de la Chaise-Dieu, par l’intermédiaire de son prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue, possède celui du Tracol. Rien ne nous permet toutefois de préciser de quel établissement dépend la majorité des hôpitaux identifiés.

Leur fonctionnement est aussi très énigmatique, de même que leur capacité d’accueil et la nature de leurs bâtiments. Tout au plus sait-on qu’en 1280, l’hôpital Saint-Maxime du Tracol, dépendant du prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue, est géré par un prêtre donat responsable de l’établissement ( 705 ), alors qu’en 1291 la domus de Palo est sous la responsabilité d’un rector seu governator ( 706 ). Ces édifices étant abandonnés depuis bien longtemps, aucune étude du bâti n’est aujourd’hui envisageable, ces hôpitaux ayant fini par disparaître. Seules des fouilles archéologiques pourraient en restituer l’organisation matérielle, permettant alors de préciser le cadre d’accueil ; elles sont malheureusement inexistantes dans ce domaine.

Ces hôpitaux, dont la fonction première est indiscutablement l’accueil du voyageur ainsi que le suggère leur situation loin de tout lieu habité et en bordure des principaux axes, ne peuvent à eux seuls répondre aux problèmes de l’hospitalité viaire. Ils sont associés à des établissements mieux connus et plus courants, les hôpitaux urbains, périurbains ou villageois.

Notes
667.

) Cf. t. II, p. 41.

668.

) AD 07, 3H 1, f°1.

669.

) AD 07, 3H 1 , f°63v° et ss.

670.

) AD 43, hôtel-dieu, 1B 537.

671.

) AD 07, 2E 5909, f°15.

672.

) AD 07, 42J 359, f°4.

673.

) AD 07, 2E 2581, f°289.

674.

) AD 07, 3H 10.

675.

) AD 07, 3H 7 et 8.

676.

) Cf. t. II, p. 22-25.

677.

) Charpin-Feugerolles, Guigue (C.) : Cartulaire de Saint-Sauveur-en-Rue, op. cit., n°15, p. 232.

678.

) Ibidem, n°29, p. 238.

679.

) Poncer (J.-A.) : Mémoire historique sur le Haut-Vivarais, op. cit., t. I, p. 73.

680.

) Charpin-Feugerolles, Guigue (C.) : Cartulaire de Saint-Sauveur-en-Rue, op. cit., p. 122.

681.

) Ibidem, p. 149-150.

682.

) Ibidem, p. 248.

683.

) Ibidem, p. 255.

684.

) Gallia christiana novissima, t. XVI, instr., coll. 260.

685.

) Perel (J.) : « Les antonins en Haute-Loire », art. cité, p. 67-102.

686.

) Chassaing (A.) : Dictionnaire topographique de la Haute-Loire, op. cit., p. 189.

687.

) AD 43, hôtel-dieu, 1B 364.

688.

) AD 43, hôtel-dieu, 1B 906, f°10.

689.

) AD 43, hôtel-dieu, 1B 376.

690.

) Mazon (A.) : « Chartes de libertés et franchises de Privas », art. cité, p. 8.

691.

) AD 07, 90H 10, n°3.

692.

) Cf. t. II, p. 38-40.

693.

) Girault (M.) : La visitation du chemin appelé Régordane effectuée par Louis de Froidour en 1688, op. cit., vol. 3, p. 112.

694.

) AD 30, C 168.

695.

) Dans une certaine mesure, la toponymie peut encore nous indiquer l’existence probable de plusieurs hôpitaux. Néanmoins, c’est une approche risquée envers laquelle il faut rester prudent : elle ne fournit presque jamais de repères chronologiques et de plus, l’identification de la nature de l’hôpital en question n’est pas aisée. Aussi, nous nous limiterons simplement à un recensement des toponymes dérivés d’hospitalis, en éliminant tous ceux qui se trouvent liés à la présence de domaines des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, comme par exemple à Tournon, au débouché du pont du Doux, où les références à un hôpital renvoient en fait au membre de la Sainte-Epine dépendant des hospitaliers de Devesset. Pareillement, le lieu-dit l’Espital, situé à Vallon, attesté en 1464 [AD 07, 1Mi 15/r2], ne renvoie pas à la présence d’un établissement charitable, mais bien à des domaines des hospitaliers de Jalès qui possèdent plusieurs terres accensées dans le secteur. De la sorte, après un tri sévère, on peut suggérer l’existence de plusieurs hôpitaux absolument inconnus de la documentation, mais la prudence s’impose. La liste que nous en avons dressée doit plus être considérée comme une base de réflexion orientant des recherches documentaires futures que comme un élément d’inventaire définitif.

696.

) Cadastre napoléonien de Cellier-du-Luc, 1828.

697.

) Cadastre napoléonien de Vinezac, 1833.

698.

) Cadastre napoléonien de Saint-Romain-d’Ay, 1832.

699.

) Le Blévec (D.) : Recherches sur l’assistance dans les pays du bas-Rhône du XII è siècle au milieu du XV è siècle, op. cit., p. 755-756.

700.

) Sur quelques hôpitaux des Alpes, cf. Capone (B.) : « L’ospedale di Saint-Jean di Rumeyran ad Aosta, recensioni e notiziario », art. cité ; Daviso di Charvensod (M.-C.) : I pedaggi delle Alpi occidentali nel MedioEvo, op. cit., p. 51 ; Chiesi (G.) « Un priore nella tempesta. L’ospizio di Pollegio nel Quatrocento », art. cité ; Quaglia (L.) : La maison du Grand-Saint-Bernard des origines aux temps actuels, op. cit. ; Sergi (G.) : « ’Domus Montis Genisii’. Lo sviluppo di un ente ospedaliero, una competizione di poteri », art. cité. Sur la mise en place d’une multitude d’hôpitaux jalonnant les cols pyrénéens et complétant les principaux établissements que sont Roncevaux ou Sainte-Christine-du-Somport, cf. Jugnot (G.) : « Le développement du réseau d’assistance aux pèlerins en Navarre de la fin du Xè siècle au début du XIVè siècle », art. cité, p. 227-230.

701.

) AD 30, 1E 1884, Pièce 2.

702.

) Venturni (A.) : « La charte de fondation du prieuré Notre-Dame du Bonheur », art. cité.

703.

) Bousquet (J.) : « Les premiers textes concernant les hôpitaux en Rouergue, essai d’interprétation », art. cité, p. 120-125.

704.

) Cf. infra, p. 314-315.

705.

) Ibidem., p. 149-150.

706.

) AD 43, hôtel-dieu, 1B 537.