a- La production viticole vivaroise ( 865 )

La vigne, en Vivarais comme ailleurs, s’étend indiscutablement à l’extrême des possibilités de culture de la viti vinifera, seul le Plateau en restant à l’écart. Poussait-elle avec succès dans les Hautes-Cévennes ou les Hautes-Boutières ? Sans doute les plants d’Ajoux, Antraigues ou Dornas mentionnés en 1464 ( 866 ) devaient-ils éprouver quelques difficultés pour mener leurs grappes à maturité. Il est même mentionné des vignes dans le mandement de Lachamp-Raphaël en 1327 ( 867 ). A l’évidence, les ceps ne pouvaient être plantés à Lachamp même, situé à près de 1300 mètres d’altitude, et ils devaient plus vraisemblablement pousser aux limites de la châtellenie, en contrebas du Plateau, vers Burzet au sud ou Saint-Andéol-de-Fourchades au nord. Sous des cieux plus cléments, en Bas-Vivarais, à Vallon et Lagorce, entre les années 1400 et 1420, la part des parcelles de vignes, calculée grâce à plusieurs terriers ( 868 ), s’établit à environ 10 %, contre 75 % de terres labourables. A Montpezat, dans les vallées cévenoles, la vigne couvre 14 % de parcelles reconnues à Pons de Montlaur en 1300 ( 869 ). Dans l’ensemble du Vivarais, retenons que la vigne est poussée à l’extrême de ses possibilités culturales, mais qu’elle n’occupe généralement que les plus mauvaises terres, celles ne permettant nullement de semer une quelconque céréale. Ainsi, à Vallon et Lagorce, seuls les espaces arides, pentus et rocailleux, leurs sont dévolus, alors qu’elles ne s’étendent pas aux abords de l’Ardèche, terres très fertiles réservées aux céréales ( 870 ). La répartition de la vigne sur les terroirs de la région de Bosas et de Saint-Félicien est exemplaire : en 1464, elle y représente 10 % des parcelles cultivées des paroisses les plus basses (Bosas, Empurany, Arlebosc), surtout sur les adrets de 300 à 600 mètres d’altitude. Dès que l’altitude s’élève, vers Saint-Félicien, Labâtie-d’Andaure ou Vaudevant, sa part décroît nettement, pour finalement disparaître à Saint-Jeure-d’Andaure qui se trouve, il est vrai, à une altitude de 1000 à 1100 mètres ( 871 ). Dans le même temps, les terres labourées représentent 80 % des parcelles exploitées dans la région, signant la prédominance des céréales sur la vigne, qui est encore renforcée si l’on tient compte du fait que les vignes sont souvent de surface plus réduite que les terres labourables ( 872 ).

La situation des deux régions touchées par une culture spéculative de la vigne à la fin du Moyen Age est toute autre. Dans l’avant-pays cévenol, la vigne arrive en général à égalité des labours en nombre de parcelles occupées, voire y domine nettement dans quelques paroisses comme aux Salelles, à Malarce, Payzac, ou à Saint-Genest-de-Beauzon ( 873 ). En 1464, les terres labourables n’y sont pas majoritaires, les vignes prenant alors leur place puisqu’elles représentent en moyenne 50 % des superficies mises en cultures au pied des Cévennes avec un pic de 91% à Malarce ( 874 ). L’évocation de quelques exploitations du piedmont cévenol en 1464 permet de bien comprendre l’importance qu’y tient la vigne. Ainsi, l’exploitation d’un déclarant de Malarce se compose, outre la maison d’habitation, de neuf parcelles de vignes, pour seulement deux terres labourables, huit châtaigneraies, quatre jardins, quatre olivettes, deux prés et un courtil ( 875 ). Certes, les vignes sont probablement, comme cela a été souvent constaté, de moindre superficie que les parcelles de labour, mais le déséquilibre est flagrant. Il est encore plus accentué sur d’autres exploitations, un contribuable de Payzac ne déclarant que deux jardins, un pré, onze châtaigneraies pour un total de onze vignes ( 876 ).

Dans le nord du sillon rhodanien, principalement autour de Tournon semble-t-il, la situation paraît être identique, bien que l’absence des estimes de 1464 pour de nombreuses paroisses rurales du secteur ne facilite pas l’analyse de la répartition des cultures. L’important fonds de la collégiale de Tournon, associé à un compoix de 1448 et aux estimes de la ville de Tournon même et de son mandement (Mauves, Glun et Saint-Jean-de-Muzols en plus de la ville), témoigne toutefois de la prédominance de la vigne dans la région. En 1448, en moyenne 40 % des surfaces cultivées le sont en vigne, contre seulement 34 % en terres labourables ( 877 ). Pour leur part, les cens perçus en 1448 dans l’ensemble du terroir de Tournon, sont exigés pour plus du tiers en vin ( 878 ). Alors que nous avons évoqué pour les Cévennes quelques portraits de paysans dont la composition de l’exploitation laisse penser qu’ils sont avant tout, voire même presque exclusivement viticulteurs, remarquons qu’à Tournon, la vigne représente environ 70 % de la surface des exploitations de la plaine rhodanienne et du coteau ( 879 ). Il est donc ici aussi évident que la polyculture a largement cédé le pas à une spécialisation viticole. Si le cas de Tournon est bien connu grâce à une documentation relativement abondante, il n’en va pas de même pour le reste du sillon rhodanien, au nord et au sud de la ville. Alors que l’on sait que l’ensemble du sillon rhodanien, de Guilherand au sud à Condrieu au nord est, dès le XVIIIè siècle, totalement couvert de vignes, qu’en est-il à la fin du Moyen Age ? Au XVè siècle, les parcelles de vigne représentent de 20 à 30 % des tenures paysannes de la région de Condrieu, ce qui témoigne déjà d’un développement significatif de la viticulture sur le nord des Côtes du Rhône ( 880 ), qui connaît en outre un essor tout au long du siècle à l’inverse des vignobles du nord de Lyon ( 881 ). Plus au sud, en Vivarais, il est net qu’en 1464, les parcelles de vignes dominent dans la région de Serrières ( 882 ), ou dans celles de Sarras ( 883 ), de Lemps et de Vion ( 884 ). Les terriers de la seigneurie de Crussol, de la première moitié du XVè siècle, indiquent que la vigne prospère particulièrement dans la région de Saint-Péray ( 885 ). S’étend-elle plus au sud ? Les terriers de l’abbaye de Soyons, de 1389 ( 886 ) et de 1493-1498 ( 887 ), n’en mentionnent pas en très grand nombre et les parcelles de vigne y sont nettement concurrencées par les labours. On peut donc supposer que la zone rhodanienne à dominante viticole, bien connue autour de Tournon, s’étend de Saint-Péray et Cornas au sud jusqu’au nord du Vivarais et au-delà en direction de Lyon, sans pour autant prétendre en connaître les contours avec précision, et sans que la spécialisation y soit aussi poussée qu’aux environs de Tournon.

De quand date cet essor remarquable de la viticulture, au point qu’elle est devenue largement dominante au milieu du XVè siècle ? Nous ne possédons aucune série continue de documents fonciers, compoix ou terriers, permettant une analyse sur la longue durée et offrant des possibilités de comparaisons période par période susceptibles de mettre en évidence une évolution chronologique. Les archives notariales, dont l’analyse aurait pu permettre de dégager éventuellement quelques observations sur l’animation du marché foncier autour de la vigne, ne sont que très médiocrement conservées dans les régions concernées. Le minutier notarial de Tournon est limité à quelques épaves dépourvues de toute continuité, alors que celui de Joyeuse, mieux conservé, est avant tout composé de registres d’étendues sur lesquels un travail de comptage est par définition peu sûr, puisque ces registres ne renferment qu’une faible proportion du total des actes. Tenter un travail de sondages, en exploitant un nombre défini de registres espacé de 10 ou 15 ans aurait pu éventuellement être envisageable, mais quelques tentatives nous ont montré que les résultats, totalement aberrants, devaient engager à la prudence et nous interdisaient de céder à la tentation d’un chiffrage que les sources ne permettent pas. On peut toutefois tenter d’enregistrer quelques signes forts d’un intérêt nouveau pour la vigne dans les vestiges de minutiers conservés à Joyeuse. Tout d’abord, remarquons que les premiers registres conservés s’ouvrent sur de très nombreuses transactions ayant trait aux vignes et à des plantiers. Par ailleurs, il est probable que sur cette période, la vigne présente un intérêt particulier, ainsi qu’en témoignent les multiples affermages de parcelles pour une durée variable, généralement deux ans, mais aussi parfois trois ou neuf. On remarquera même que quelques années auparavant, en 1327-1328, dans la région d’Aubenas, l’investissement de la population marchande urbaine sur des vignes apparaît assez net. Ce mouvement semble d’ailleurs se poursuivre par la suite, au moins jusque dans les années 1374 où plusieurs acquisitions de vignes ou de rentes en vin par des marchands albenassiens sont encore signalées.

On est donc loin, en l’état de la documentation, de pouvoir périodiser plus précisément cet essor viticole : l’évolution des surfaces plantées en vigne reste inconnue, alors que l’augmentation du nombre de transactions portant sur des vignes ne peut être appréhendée autrement que de façon impressionniste. On peut toutefois supposer que les années 1330-1340 connaissent déjà un essor de la viticulture cévenole, sans parvenir à préciser si nous sommes à ses débuts ou si le mouvement est déjà ancien.

Sur les Côtes du Rhône, la situation n’est pas plus claire, et aucun document ne permet d’aboutir à une mise en perspective chronologique chiffrée de l’essor du vignoble. Tout au plus peut-on constater que les chartes les plus anciennes du fonds de la collégiale Saint-Julien mentionnent très régulièrement des vignes autour de la ville au XIVè siècle ( 888 ). De même, nous possédons quelques indices permettant de penser que le vin de la région fait l’objet d’une commercialisation par voie fluviale dès le XIIIè siècle, ce qui sous-tend une production déjà conséquente. Le quatrième article de la première charte de franchises de Tournon, datant de 1211, porte spécifiquement sur le vin, réglementant sa vente et l’usage des mesures vinaires ( 889 ). La seconde charte de franchise, de 1292, est encore plus explicite, puisqu’elle prévoit l’instauration de quatre courtiers en vin, les honeratores seu cargatores vini qui botarini vulgariter appelantur, dont les fonctions ne sont pas clairement précisées dans la charte, cette dernière réglant la durée de leur mandat et leur nomination. Il n’en demeure pas moins vrai qu’ils interviennent dans le négoce du vin ( 890 ). Les mêmes courtiers en vin sont aussi créés en 1313 à Glun, au sud de Tournon, lorsque Guy de Tournon affranchit les hommes de cette communauté d’habitants. La charte de franchises précise ensuite que les marchands étrangers au mandement venant chercher du vin sont soumis au péage ( 891 ). Ce commerce est donc indéniablement développé sur le marché et aux foires de la ville puisqu’il est nécessaire d’en réguler les transactions. Bien que les données vivaroises soient rares, on peut penser que la vigne connaît un essor au pied des Cévennes et sur le nord du sillon rhodanien au moins dans la seconde moitié du XIIIè siècle, et assurément dans la première moitié du XIVè siècle, suivant alors sans doute une évolution parallèle à celle constatée dans le Biterrois à la même période ( 892 ).

Il est compréhensible que la viticulture, dévoreuse de main d’oeuvre, ait progressé aux périodes de forte démographie, et il a pu être proposé que la période suivante, à partir du milieu du XIVè siècle ait été marquée par un repli de la vigne, qui culmine au milieu du XVè siècle. Ce repli, observé sur la région privadoise, où les vignes hermes sont relativement nombreuses dans les années 1420-1430 ( 893 ), est aussi constatable sur la même période à Vallon, où les vignes hermes abondent ( 894 ), les estimes de 1464 ne laissant pas encore percer le moindre mouvement de reconstruction du vignoble ( 895 ). De plus, les hermes dont l’origine viticole n’est pas précisée se concentrent presque exclusivement dans des secteurs manifestement dévolus à la vigne, ce qui peut laisser penser que nous sommes en face de vignes en friches non déclarées comme telles ( 896 ). Loin d’être une spécificité vivaroise, ce mouvement touche l’ensemble des vignobles du midi français ou presque ( 897 ), mais il ne semble pas concerner les vignobles rhodaniens et cévenols. Ainsi, si globalement le vignoble lyonnais recule de façon assurée dans la seconde moitié du XIVè siècle, les ceps progressent sur les Côtes du Rhône, jusque dans la région de Condrieu, ce qui laisse penser que le nord du sillon rhodanien n’est pas touché par le mouvement de repli enregistré ailleurs ( 898 ). A Tournon, où la situation est bien connue grâce au compoix de 1448, seules quelques rares vignes sont signalées hermes, alors que parallèlement, n’existe qu’un nombre de plantiers limité ( 899 ). Dans les Cévennes, les données chiffrées manquent, mais on peut noter que l’investissement des marchands et artisans urbains dans le vignoble cévenol ne semble pas faiblir dans la seconde moitié du XIVè siècle. Le minutier notarial de Joyeuse témoigne même d’une multiplication des affermages de vigne laissant penser que c’est une culture alors recherchée et rentable : en 1411, Gonet Brunissard, de Paysac, baille une vigne à Giraud Romegier, habitant Joyeuse ( 900 ). La même année, Jean Bastide, de Rosières, concède lui aussi une vigne pour la durée habituelle de trois ans et à tiers de fruits ( 901 ). Les contrats de ce type se constatent encore en 1412 ( 902 ), en 1413 ( 903 ), avant que la documentation ne se raréfie.

Certes, qu’il s’agisse des Cévennes ou de Tournon, aucune succession de terrier ne nous permet de quantifier l’évolution des surfaces viticoles du milieu du XIVè siècle au milieu du XVè siècle et les archives notariales, fragmentaires et lacunaires, ne permettent pas d’esquisser une étude conjoncturelle. Néanmoins, les quelques coups de projecteurs qu’il est possible de donner ne laissent jamais percevoir un déclin de la vigne dans la seconde moitié du XIVè siècle, recul qui impliquerait une reconstruction extrêmement rapide, puisque la vigne est à son maximum au milieu du XVè siècle. A l’inverse, dans les régions où la viticulture tenait une place moins importante, c’est à dire là où elle était avant tout pratiquée dans un but d’autoconsommation, les vignes ont probablement régressé, comme à Vallon ou encore dans la région privadoise.

Alors que presque tous les tenanciers exploitent quelques ceps de vigne dans l’ensemble des régions vivaroises où ils peuvent pousser, il est significatif que le vignoble cévenol soit le théâtre d’investissements urbains. Malheureusement, les estimes de 1464 sont trop inégalement réparties et les compoix trop rares pour pouvoir envisager une quantification du phénomène. Néanmoins, la documentation notariale apporte un nombre d’actes convergeant ne permettant pas de douter de l’attrait des vignobles pour les marchands et artisans urbains. Cet investissement ne passe généralement pas par un achat de vigne, mais par une concession pour une durée déterminée sous forme de baux locatifs, généralement de trois ans, ou de contrats à part de fruits. Ainsi, en 1333, Pierre Molini, sabbatier d’Aubenas, prend une vigne pour une durée de sept ans. Originaire de Goudet, en Velay, on peut penser qu’il trouve là un débouché naturel pour son vin ( 904 ). En 1342, Jean Taloni, cordonnier de Joyeuse, prend une vigne pour une durée de trois ans ( 905 ), suivi la même année par Pierre de Comerol, drapier de Joyeuse ( 906 ). En 1368, Jean Pierre, alias Pastre, boucher vanséen, achète une vigne, un cellier et tout le matériel de vinification qui va avec ( 907 ), et en 1395, c’est au tour de Bertrand Guison, artisan vanséen, de louer des vignes à deux reprises à des exploitants du rebord cévenol ( 908 ). En 1374, le marchand albenacien Jean Sayssone investit à plusieurs reprises dans des vignes ( 909 ). Ce mouvement apparaissant avec les premiers registres notariés, il ne nous est pas possible d’en fixer les origines, mais il se poursuit encore au XVè siècle et ne semble pas devoir s’essouffler, pour autant que l’on puisse en juger. En 1409, le marchand albenacien Jean Desiderii prend des vignes pour une durée de trois ans ( 910 ). En 1413, c’est Etienne Pagesi, boucher de Joyeuse qui investit dans le vin ( 911 ).

Il est évident qu’au pied des Cévennes, ou sur les Côtes du Rhône septentrionales, la place de la vigne est telle qu’il ne peut s’agir d’une production d’autoconsommation familiale. En effet, les surfaces encepagées laissent supposer des volumes produits bien trop importants, alors que parallèlement les terres céréalières sont souvent réduites à l’extrême, ne permettent probablement pas une autosubsistance. Nous sommes donc face à une production qu’il est nécessaire de vendre. Est-elle destinée au marché local ? On peut supposer que ce dernier en absorbe une partie, mais il doit être relativement limité, dans la mesure où, dans les régions viticoles, les personnes ne possédant pas au moins une petite parcelle de vigne sont rares ( 912 ). Les débouchés sont à rechercher ailleurs.

Notes
865.

) Un très rapide tableau de la question a déjà été brossé dans Bertrand (A.J.C.) : « La vigne en Vivarais vers la fin du Moyen Age », Revue du Vivarais, 1982, p. 212-224. Cf. aussi Fraisse (G.) : La vigne et le vin autour de Tournon aux XIV è et XV è siècles, op. cit.

866.

) AD 07, C 561, C .599, C 617.

867.

) AD 07, C 196, f°86.

868.

) AD 07, 2Mi 15, 1J 310 et 1J 311.

869.

) Fonds privé, copie communiquée par Laurent Haond.

870.

) Brechon (F.) : Economie et société dans deux paroisses rurales du Bas-Vivarais au début du XV è siècle, l’exemple de Vallon et de Lagorce vu au travers des archives notariales et des terriers, op. cit., carte hors-texte.

871.

) AD 07, C 628 analysé par Foriel-Destezet (Ch.) : « Etat économique et social de sept paroisses rurales du Haut-Vivarais d’après un registre d’estimes de 1464 », art. cité, p. 178.

872.

) Foriel-Destezet (Ch.) : « Etat économique et social de sept paroisses rurales du Haut-Vivarais d’après un registre d’estimes de 1464 », art. cité, , p. 178.

873.

) Régné (J.) : La situation économique et les classes sociales en Vivarais au lendemain de la guerre de Cent Ans, op. cit., p. 17.

874.

) Farcis (D.) : Etude sur le Bas-Vivarais d’après les Estimes de 1464, op. cit., p. 147.

875.

) Régné (J.) : La vie économique et les classes sociales en Vivarais au lendemain de la guerre de Cent Ans, op. cit., p. 53.

876.

) Ibidem, p. 60.

877.

) Mourier (J.) : Tournon, étude des structures urbaines (1420-1520), op. cit., p.173.

878.

) Ibidem, p. 186.

879.

) Ibidem, p. 178.

880.

) Lorcin (M.-Th.) : Les campagnes de la région lyonnaise aux XIV è et XV è siècles, op. cit., p. 517.

881.

) Ibidem, p. 406-407.

882.

) AD 07, C 620.

883.

) AD 07, C 623.

884.

) AD 07, C 622.

885.

) AN, 265AP 186, 187, 198.

886.

) AD 26, 23H 40.

887.

) AD 26, 23H 41.

888.

) AD 07, G 220, 221, 224, 252, 253, 254, 255, etc.

889.

) AN, K 1175, pièce 5. Si homs ven vin per qual lo fara crihar par tal lo venda sil amerma la mesura lo vin perdat tot la venda a mesura lial si lamendara de ley tres sols et demiey (Si un homme vend du vin, qu’il le vende pour ce qu’il le fait crier. S’il diminue la mesure, qu’il perde son vin. Toute la vente doit être faite à la mesure loyale. Le délinquant payera une amende de 3 sols et demi).

890.

) AN, K 1175, pièce 5.

891.

) AD 07, 52J 56, p.133.

892.

) Bourin (M.) : Villages médiévaux en Bas-Languedoc, genèse d’une sociabilité (X è -XIV è siècles), op. cit., t. 2, p. 247-252, ou plus encore Bourin (M.) : « Une surproduction de vin en Biterrois au Moyen Age (1300-1350) ? », art. cité, p. 197-199.

893.

) Reynier (E.) : Histoire de Privas, op. cit., t. I, p. 17.

894.

) Brechon (F.) : Economie et société dans deux paroisses rurales du Bas-Vivarais au début du XV è siècle, l’exemple de Vallon et de Lagorce vu au travers des archives notariales et des terriers, op. cit., p. 86-87.

895.

) Valladier (R.) : Vallon-Pont-d’Arc à la fin du Moyen Age, une communauté paysanne du Vivarais, op. cit., p.120.

896.

) Brechon (F.) : Economie et société dans deux paroisses rurales du Bas-Vivarais au début du XV è siècle, l’exemple de Vallon et de Lagorce vu au travers des archives notariales et des terriers, op. cit., p.  212.

897.

) Non loin du Vivarais, on pensera au vignoble aixois [Coulet (N.) : Aix en Provence, espace et relations d’une capitale, op. cit., p. 144-146] ; bas-languedocien [Leroy-Ladurie (E.) : Les paysans de Languedoc, op. cit., p. 145-146] ; toulousain [Wolff (Ph.) : Commerce et marchands de Toulouse, vers 1350-vers 1450, op. cit., p. 190] ou lyonnais [Lorcin (M.-Th.) : « La viticulture dans la région lyonnaise aux XIVè et XVè siècles », art. cité, p. 151-156.

898.

) Lorcin (M.-Th.) : Les campagnes de la région lyonnaise aux XIV è et XV è siècles, op. cit., p. 407.

899.

) Mourier (J.) : Tournon, étude des structures urbaines (1420-1520), op. cit., p. 187.

900.

) AD 07, 2E 10755, f°21.

901.

) AD 07, 2E 10755, f°27.

902.

) AD 07, 2E 10755, f°70.

903.

) AD 07, 2E 10755, f°101v°, f°100v°, f°110.

904.

) AD 07, 2E 38, f°73.

905.

) AD 07, 2E (MJ) 1, f°1v°.

906.

) AD 07, 2E (MJ) 1, f°31v°.

907.

) AD 07, 2E (MJ) 3, f°17.

908.

) AD 07, 2E (MJ) 7, f°62v° et f°63v°.

909.

) AD 07, 2E 33, f°62 et f°68v°.

910.

) AD 07, 2E 46, f°48v°.

911.

) AD 07, 2E 10755, f°110.

912.

) Farcis (D.) : Etude sur le Bas-Vivarais d’après les Estimes de 1464, op. cit., p. 147.