c- L’élevage ovin ( 1122 )

Alors que nous avons jusqu’à présent largement exploité les estimes de 1464, elles s’avèrent d’un usage plus délicat pour l’étude de la production ovine. En effet, pour nombre de paroisses, les ovins et les caprins sont recensés indistinctement, ce qui ne permet pas toujours d’attribuer à chaque espèce sa part réelle dans l’exploitation. Les principaux troupeaux ovins, très conséquents, semblent faire l’objet d’une attention particulière et le doute subsiste avant tout pour les seules petites exploitations où ne sont signalées que quelques bêtes. Si l’élevage bovin est avant tout le fait de paysans, l’élevage ovin est très largement dominé par les troupeaux monastiques, échappant aux estimes.

Notes
1122.

) Un rapide tableau de la transhumance ovine médiévale en Vivarais a été brossé dans Bozon (P.) : « La transhumance sur les plateaux du Vivarais du Moyen Age au XXè siècle », art. cité, mais l’auteur, géographe, ne s’appuit pour le Moyen Age que sur des sources de seconde main pas toujours justes et précises, ce qui affaiblit la description qu’il peut faire de cette pratique pastorale.