B- Le devenir des routes antiques et le réseau routier altimédiéval

Immédiatement, la question renvoie à l’entretien des routes antiques durant le très haut Moyen Age. Néanmoins, cela ne surprendra pas, aucune source ne nous éclaire sur la question. En effet, la Carta vetus, premier cartulaire de l’église cathédrale de Viviers, pièce unique pour l’histoire du peuplement des Vè-VIIè siècles, ne mentionne aucune route. Par ailleurs, aucune fouille archéologique ayant mis au jour des vestiges de route ne s’est attachée aux éventuels niveaux supérieurs pouvant signer leur abandon ( 1789 ). Il est vrai que ce sont pour l’essentiel des travaux anciens menés hors de toute préoccupation scientifique moderne. On est donc obligé de tenter de percevoir le réseau routier du haut Moyen Age au travers d’indices connexes, n’ayant pas en eux-mêmes trait à la route.

Notes
1789.

) Fraisse (Ch.), Provost (M.) : Carte archéologique de la Gaule, Ardèche, op. cit., notices n°78, 102, 143, 148 et 197.