a- Le cas des régions d’occupation antique forte

Nous avons déjà eu à l’évoquer, le Vivarais antique n’est pas partout peuplé aussi densément. Le Bas-Vivarais calcaire, jusqu’aux premiers contreforts des Cévennes, ainsi que le sillon rhodanien, apparaissent comme les régions alors les plus peuplées, auxquelles il faut associer, dans une moindre mesure, le plateau annonéen. Le reste du Vivarais fait très largement figure de désert humain particulièrement peu peuplé, voire vide d’hommes ( 2023 ). Dans les régions d’occupation humaine ancienne que nous venons d’évoquer, l’implantation des premières églises fait suite à la christianisation des populations en place. Il faut toutefois différencier nettement paroisses primitives et églises domaniales privées, dont la situation routière, nous le verrons, diffère largement.

Notes
2023.

) Malgré plusieurs opérations archéologiques et plusieurs prospections liées à la carte archéologique du Ministère de la Culture, aucun travail récent ne fait le point sur l’état du peuplement antique. On pourra toutefois se reporter à Lauxerois (R.) : Le Bas-Vivarais à l’époque romaine. Recherche sur la cité d’Alba, op. cit., p. 105-115 et, plus récent, Laffont (P.-Y.) : Château, pouvoirs et habitats en Vivarais, X è -XIII è siècles, op.cit., p. 49-53.