A- Identifier et cartographier le phénomène urbain

Là encore, le vide historiographique vivarois ne facilite pas le travail. En effet, il aurait été utile de pouvoir nous appuyer sur une étude d’ensemble des villes vivaroises ( 2099 ), afin de n’aborder ici que leurs relations avec la route. Cependant, les quelques travaux existant sont des études monographiques souvent vieillies ou fautives ( 2100 ). Nous avons donc dû étudier le semis urbain afin de le cartographier, d’en comprendre la répartition et la logique. Que le lecteur ne cherche pourtant pas dans les pages qui suivent une étude de ce réseau urbain pour lui-même, débouchant sur un travail d’histoire urbaine, qui nous entraînerait trop loin de notre propos initial ( 2101 ). Seules ses relations avec la route nous intéressent ici.

Notes
2099.

) La question du réseau urbain régional a été abordée d’un point de vue géographique dans Bozon (P.) : « Les villes et le relief dans l’Ardèche intérieure », art. cité, mais les données historiques qu’utilise l’auteur pour asseoir dans le temps son étude portant sur le XXè siècle, sont issues de sources de seconde main peu fiables ou vieillies.

2100.

) Parmi les travaux universitaires ou périuniversitaires, on pense à :

Chalabi (M.) dir. : HYPERLINK ’biblio?ID=34313868&idNoeud=1.15.1’Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Ardèche , canton de Viviers, Paris, 1989, XV-464 p. ; Courtheault (H.) : Le Bourg-Saint-Andéol; essai sur la constitution et l’état social d’une ville du Midi de la France au Moyen Age, introduction à l’histoire de la maison Nicolay, Paris, 1909, 285 p. ; Esquieu (Y.) dir. : Viviers, cité épiscopale, Lyon, 1988, 127 p. ; Léger (A.) : Saint-Agrève en 1464. Une bourgade de la montagne vivaroise à travers les estimes du Vivarais, mémoire de maîtrise, université Lumière-Lyon 2, 2000, 202 p. et 190 p. ; Moulin (J.) : Villeneuve-de-Berg, mémoire de l’E.H.E.S.S., 1999 ; Mourier (J.) : Tournon, étude des structures urbaines (1420-1520), thèse de l’Ecole des Chartes, 1984, 6 vol. ;

Il faut aussi signaler diverses études d’historiens locaux où le pire voisine avec le meilleur, mais elles sont le plus souvent vieillies dans les thèmes abordés, ou ne maîtrisent (particpe présent) pas la documentation de première main :

Charay (J.) : Aubenas et ses seigneurs au Moyen Age, Aubenas, 1950-1952, 2 vol ; Chomel (F.) : Annonay, pas à pas, pierre à pierre, Annonay, 1995, 256 p. ; Exbrayat (P.) : Si Largentière en Val de Ligne m’était contée, Rosières, 1996, 239 p. ; Filhol (L.) : Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut-Vivarais, Annonay, 1880-1882, 4 vol. ; Giron (A.) : Fay-le-Froid. Notes de voyages. Le Puy, 1868, 51 p. ; Grimaud (A.) : Histoire de Villeneuve-de-Berg, ancienne bastide royale, Aubenas, 1942, 328 p. ; Mazon (A.) : Histoire de Largentière, Privas, 1904 ; Mazon (A.) : Notes historiques sur Tournon et ses seigneurs, Privas, 1908 ; Mazon (A.) : Histoire du Cheylard, Privas, 1894, 208 p. ; Messié (J.) : Bourg-Saint-Andéol, notice historique et guide, Largentière, 1963, 152 p. ; Rémy (B.) : Histoire d’Annonay et de sa région, Roanne, 1981, 150 p. ; Reynier (E.) : Histoire de Privas, t. I : Des origines au XVI è siècle, Privas, 1941 ; Roche (A.) : Lamastre et ses environs, Lamastre, 1905, 128 p.

De nombreuses autres études ponctuelles complètent ces travaux sur tel ou tel aspect. Elles seront présentées, le cas échéant, au fur et à mesure des pages qui suivent.

2101.

) Pour une première approche des fonctions des villes de la région, cf. Brechon (F.) : « Le réseau urbain en Cévennes et Vivarais au Moyen Age », art. cité.