Les villes peuvent asseoir leur développement dans plusieurs domaines qui leur permettent de faire valoir une suprématie et de structurer une zone d’influence, qu’ils soient politique et administratif, militaire, judiciaire, spirituel et économique ( 2218 ).
D’un point de vue politique, administratif et judiciaire, souvent associés dans les structures sociales et institutionnelles médiévales, la primeur revient indiscutablement à Villeneuve-de-Berg, où siège le bailli royal de Vivarais, représentant le sénéchal de Beaucaire dans la région. Outre cette représentation royale ponctuelle, d’autres villes ou bourgs sont des centres de pouvoir seigneuriaux. Cependant, si Annonay, Joyeuse, Saint-Agrève, Lamastre, Tournon, Chalencon, Le Cheylard, Fay, Privas, Aubenas, Jaujac, Montpezat, ou encore Serrières, sont sièges de cour de justice et centres politiques, leur pouvoir ne dépasse pas les quelques kilomètres à l’entour, ressortant du mandement châtelain. Seule Aubenas exerce finalement un pouvoir plus étendu, puisqu’à la fin du XIIIè siècle, la ville devient le centre de la baronnie de Montlaur, qui regroupe tous les domaines vivarois de ce puissant lignage. La ville devient alors une petite capitale locale ( 2219 ), mais son essor est déjà acquis et ne peut être lié à ce choix délibéré de la part de ses seigneurs. C’est sans doute l’inverse qui se produit, les Montlaur choisissant comme centre de leur baronnie la ville la plus importante. A l’inverse, des petites villes ne sont le siège d’aucun pouvoir seigneurial, mais au contraire, dépendent de châteaux qui leurs sont extérieurs. C’est le cas des Vans, qui relève du château de Naves. En aucun cas la hiérarchie des centres de pouvoir ne correspond donc à celle des villes. Par ailleurs, aucune agglomération ne possède de personnalité politique et juridique indépendante, toutes restant sous l’administration de leurs seigneurs, même si la plupart sont dotées de chartes de franchises qui en limitent les pouvoirs. De ce fait, elles ne structurent aucune banlieue au sens propre du terme.
D’un point de vue spirituel, outre la cité de Viviers qui exerce un contrôle sur l’ensemble de son diocèse, limité il est vrai à la partie sud de la région étudiée, seule la ville d’Annonay est chef-lieu d’un archiprêtré, mentionné en 805. Tous les autres archiprêtrés, Saint-Sylvestre, Quintenas, ou Sampzon, sont de très modestes localités qui ne peuvent nullement prétendre à un embryon d’urbanisation. Cas extrême, l’archiprêtré des Boutières n’a même pas de chef-lieu. Le divorce entre fonctions religieuses et développement urbain culmine parfois comme à Aubenas, puisque la seconde ville du Vivarais n’est pas chef-lieu de paroisse, même à la fin du Moyen Age. Elle relève alors encore de l’église Notre-Dame des Plans, d’origine altimédiévale, située loin à l’écart de la ville, au coeur du finage antique. C’est encore le cas au Cheylard, puisque cette ville dépend de l’église paroissiale Notre-Dame d’Aric, probablement issue du haut Moyen Age, située un kilomètre à l’est de la ville. L’agglomération ne devenant chef-lieu de paroisse qu’à une date difficile à préciser dans le courant de la seconde moitié du XVè siècle. De même, Lamastre, qui n’est certes qu’un bourg sans commune mesure avec les localités précédentes, n’est pas chef-lieu de paroisse, puisqu’il dépend de celle de Macheville.
Ni centre politique, judiciaire et administratif, ni centre religieux, la ville n’est pas plus un centre militaire et ne peut être définie comme le lieu fortifié principal où la population d’une région pourrait trouver refuge en cas de besoin. Si toutes les villes sont fortifiées, de simples villages le sont tout aussi bien. Le petit village de Brion, disparaissant à la fin du Moyen Age, est doté d’un remarquable rempart ( 2220 ), de même que les villages de Lavilledieu et Saint-Pons, ou encore Vesseaux, qui font construire des enceintes dans les années 1370-1390. C’est encore le village de Saint-Montan, certes important mais n’atteignant pas le stade du bourg, doté de trois enceintes successives entre les XIIè et XVè siècles ( 2221 ).
Ne restent donc aux villes et aux bourgs que des prérogatives économiques, et c’est grâce à ces dernières qu’ils assoient leur domination sur la région. Le premier aspect de ce contrôle est la possession d’une foire ou d’un marché. Nous associons ici foires et marchés, « halle commune des villages » ( 2222 ), sans distinguer radicalement les deux réalités dans la mesure où ce sont des facettes complémentaires de la domination d’un lieu sur un territoire. Ces rencontres sont toutefois difficiles à identifier et la documentation n’est pas toujours claire en la matière. En effet, nombre de marchés et de foires ne nous sont connus que par très peu d’actes. Dans près d’un tiers des cas, nous n’avons même connaissance d’une foire ou d’un marché que grâce à un acte de la pratique prévoyant qu’une dette devra y être remboursée, ou une marchandise livrée. De plus, forum, véritable « faux ami », désigne un marché et non une foire ( 2223 ), mais cet appellatif a pu être traduit par foire aux XVIIè et XVIIIè siècles, de sorte que les travaux des feudistes auteurs des analyses et inventaires d’Ancien Régime ne peuvent être mis valablement à contribution. Cela nous prive d’une documentation relativement abondante. C’est ainsi que le village de Mézilhac est doté d’une foire dans la traduction, réalisée au XVIIè siècle, d’un leudaire du XIVè siècle, ce que rien n’indique par ailleurs ( 2224 ). Cette première approche, incomplète, permet toutefois de constater que tous les lieux identifiés comme villes ou petites villes, ainsi que la majorité des bourgs, sont titulaires d’une foire (nundine), le plus souvent relativement régulièrement mentionnée à partir du milieu du XIVè siècle. Ainsi, en l’espace de 150 ans, des foires sont attestées à Joyeuse ( 2225 ), Aubenas ( 2226 ), Les Vans ( 2227 ), Saint-Agrève ( 2228 ), Le Cheylard ( 2229 ), Montpezat ( 2230 ), Largentière ( 2231 ), Villeneuve-de-Berg ( 2232 ), Lamastre ( 2233 ), Privas ( 2234 ), Annonay ( 2235 ), Tournon ( 2236 ), Viviers ( 2237 ), Saint-Ambroix ( 2238 ), Bourg-Argental ( 2239 ), Fay ( 2240 ) et Pradelles ( 2241 ). A ces localités que nous avons par ailleurs identifiées comme villes, petites villes ou bourgs, il faut associer d’autres lieux, beaucoup plus modestes, souvent petits villages, où des foires sont attestées à quelques reprises à la fin du Moyen Age, comme Burzet ( 2242 ), Les Nonières ( 2243 ), Vernoux ( 2244 ), Thueyts ( 2245 ), Saint-Genest-de-Beauzon ( 2246 ), Pailharès ( 2247 ) ou Saint-Bonnet-le-Froid ( 2248 ).
Parallèlement aux foires, la documentation nous livre l’existence de plusieurs marchés, globalement situés dans les mêmes localités que les foires. Il en est ainsi attesté à Champagne dans la première moitié du XIIIè siècle ( 2249 ), Tournon en 1211 ( 2250 ), Privas en 1215 ( 2251 ), Joyeuse en 1237 ( 2252 ), Aubenas entre 1220 et 1250 ( 2253 ), Les Vans en 1274 ( 2254 ), Pradelles en 1296 ( 2255 ), Annonay en 1320 ( 2256 ), Bourg-Argental en 1343 ( 2257 ) Serrières en 1362 ( 2258 ), Chalencon en 1394 ( 2259 ), Satillieu en 1406 ( 2260 ), Saint-Agrève en 1462 ( 2261 ) et Bourg-Saint-Andéol en 1481 ( 2262 ).
La question de l’origine de ces foires est essentielle, puisqu’elles peuvent soit précéder le développement urbain et en être un moteur, ou au contraire en être la conséquence. Elle est malheureusement encore plus complexe à aborder que leur simple cartographie et doit être examinée conjointement avec l’essor des marchés. La documentation du XIIIè siècle, période pour laquelle les actes de nature économique sont relativement rares, ne nous apporte que très peu de renseignements directs. Par contre, elle renferme de nombreuses mentions de leydes qui pourraient être un moyen indirect de cerner l’existence de foires et de marchés. Alors que l’historiographie ancienne liait directement leyde et marché ( 2263 ), des travaux récents sur une région proche, l’Auvergne, laissent penser qu’il n’en est rien, puisque la leyde peut aussi s’appliquer aux échanges conclus hors marchés et foires ( 2264 ). Au contraire, la situation vivaroise semble confirmer que la leyde est liée au marché, au moins à ses origines. Ainsi, en 1261 il est assurément question du droit de « leyde ou marché » de Saint-Agrève, unissant indéniablement les deux ( 2265 ), de même qu’en 1274 sont attestées les leuda seu leudis et foro et nundinis des Vans, laissant penser que l’un n’existe pas sans l’autre ( 2266 ). Il est donc intéressant de rechercher les premières mentions de leyde. Ce droit est expressément signalé dans les hommages, accompagnant les autres droits seigneuriaux. Les hommages conservés pour le XIIè siècle n’en mentionnent pas, bien qu’ils soient parfois assez précis, alors que ceux du XIIIè siècle y font souvent référence. Parallèlement, les franchises concédées aux principaux établissements ecclésiastiques régionaux commencent elles aussi à porter explicitement sur les leydes à partir de la fin du XIIè siècle. Ainsi, dans les années 1180-1190, le seigneur de Tournon accorde des franchises de leyde à la Grande Chartreuse ( 2267 ). La chartreuse de Bonnefoy reçoit la même concession autour de 1193 ( 2268 ). En 1206, c’est la communauté des hommes de Viviers qui transige au sujet des leydes ( 2269 ), transaction reprise en 1230 ( 2270 ). Ensuite, en 1238, il est question de la leyde du Pouzin ( 2271 ), puis de celle de Satillieu en 1244, avant que la liste ne s’étoffe encore avec l’augmentation de la masse documentaire conservée ( 2272 ). La multiplication du nombre de leydes attestées à partir du XIIIè siècle est parallèle à celle des marchés mentionnés directement, puisqu’il en est connu en 1211 à Tournon ( 2273 ), en 1215 à Privas ( 2274 ), en 1237 à Joyeuse ( 2275 ), entre 1220 et 1250 à Aubenas ( 2276 ). Par contre, les mentions expresses de foires sont plus tardives et interviennent systématiquement après celles de marchés. En effet, sauf quelques exceptions, comme la foire des Vans, attestée dès 1274 et dont on nous dit qu’elle est alors nouvelle, ou celle de Villeneuve-de-Berg, fondée en 1290 ( 2277 ), la majorité des foires est instituée après enquête par lettres patentes royales à compter du milieu du XIVè siècle. C’est le cas à Joyeuse et Aubenas en 1338 ( 2278 ), à Viviers en 1428 ( 2279 ), Alès en 1445 ( 2280 ), Les Vans en 1455 ( 2281 ), Tournon en 1468 ( 2282 ), Bourg-Saint-Andéol en 1481 ( 2283 ), La Voulte en 1484 ( 2284 ) et Chomérac en 1490 ( 2285 ). De tels exemples pourraient être multipliés, laissant penser que les foires vivaroises, tout comme de nombreuses autres foires du Languedoc, sont des fondations tardives ( 2286 ). Cependant, les sources locales attestent l’existence de plusieurs d’entre elles dès le milieu du XIVè siècle, avant même que les fondations royales n’interviennent. Ces dernières semblent alors entériner une situation de fait, concédant dans le même temps des privilèges et franchises à des rencontres qui en étaient alors manifestement dépourvues, comme cela a été mis en évidence en Languedoc ( 2287 ) ou dans d’autres régions ( 2288 ). Néanmoins, dans tous les cas, l’existence de ces foires ne peut pas être remontée au-delà de la fin du XIIIè siècle ou des premières années du XIVè siècle. Avant, la documentation reste muette à leur sujet, alors qu’elle nous renseigne sur l’existence de marchés, bien attestés dans toutes les chartes de franchises urbaines dont les foires sont absentes. Si la ville exerce des fonctions économiques certaines, en Vivarais, elle ne naît pas de la foire, puisque celle-ci intervient souvent un siècle ou un siècle et demi après le début de l’essor urbain. Par contre, le marché semble accompagner les premiers pas de la ville. De ce point de vue, la différence entre marché et foire apparaît avant tout très formelle, comme cela a été constaté à plusieurs reprises dans la France d’Ancien régime ( 2289 ), et ne semble pas témoigner de deux niveaux de développement urbain. Même si, en l’absence de registres de compte de leyde, il est difficile de cerner la clientèle et l’activité de ces rencontres, les « villes de foires » ne sont pas à opposer aux « bourgs de marchés ». La foire ne semble pas connaître un rayonnement local plus important que celui du marché, mais elle fait simplement intervenir ponctuellement des marchands venus de plus loin, auxquels la population n’a pas accès en temps normal. Ce n’est pas pour autant que ces foires sont nécessairement le point de rendez-vous de marchands étrangers à la région.
A la foire et au marché, il faut associer d’autres prérogatives économiques qui permettent à la ville et au bourg d’affirmer leur domination sur leur territoire.
C’est tout d’abord la présence d’une population artisanale qui ne se rencontre pas en campagne, et qui offre des productions et des services exclusifs propres au bourg et à la ville. Certes, l’artisanat en lui-même n’est pas l’apanage des milieux urbains, mais les professions représentées dans les villages sont peu nombreuses et toutes, ou presque, liées aux travaux et à l’outillage agricole. Il ne nous appartient pas ici de dresser un tableau de l’artisanat rural, mais il convient d’en brosser quelques traits rapides pour cerner les différences qui l’opposent à celui des villes. L’artisan rural omniprésent est incontestablement le forgeron, que l’on rencontre au gré des archives notariales dans presque toutes les paroisses, auquel il faut associer d’assez nombreux maçons, quoi qu’en moindre proportion. Pour leur part, les métiers de l’habillement ne sont que peu présents : la documentation livre généralement l’existence d’un seul tailleur pour quelques villages, parfois accompagné d’un cordonnier. Pour ce qui est des métiers de bouche, on ne rencontre généralement qu’un meunier, mais jamais le moindre boulanger n’apparaît dans un simple village. Ce tableau vaut avant tout pour les régions les moins accidentées, les moins rigoureuses ; de nombreuses paroisses du Plateau, des Hautes-Boutières et des Cévennes n’ayant aucun artisan déclaré aux estimes de 1464, ce en quoi la situation vivaroise est proche de celle rencontrée en Lyonnais voisin ( 2290 ), ou en Dauphiné ( 2291 ). Tous les autres métiers, sauf exceptions toujours présentes, sont le fait des bourgs, des petites villes et des villes, et participent ainsi à leur rayonnement. C’est tout d’abord le marchand, que l’on rencontre dans tous les bourgs dès que la documentation se fait plus abondante, à partir de la seconde moitié du XIVè siècle. Leur présence est attestée à Andance ( 2292 ), Annonay ( 2293 ), Aubenas ( 2294 ), Bourg-Saint-Andéol ( 2295 ), Chalencon ( 2296 ), Largentière ( 2297 ), Joyeuse ( 2298 ), Lamastre ( 2299 ), Les Vans ( 2300 ), Le Cheylard ( 2301 ), Montpezat ( 2302 ), Pradelles ( 2303 ) ; Privas ( 2304 ), Saint-Pierreville ( 2305 ), Tournon ( 2306 ), Saint-Agrève ( 2307 ), Villeneuve-de-Berg ( 2308 ) et Viviers ( 2309 ), sachant que les petits bourgs, comme Chalencon ou Lamastre ne semblent jamais en posséder plus d’un ou deux en même temps. La présence d’une petite école est aussi l’apanage des villes ( 2310 ). Elle est liée à un milieu marchand déjà développé soucieux de l’instruction élémentaire donnée à sa descendance. Des écoles sont ainsi attestées à plusieurs reprises aux Vans à la charnière des XIVè et XVè siècles ( 2311 ), ou de manière plus ponctuelle à Privas ( 2312 ), Tournon ( 2313 ), Pradelles ( 2314 ) et Bourg-Saint-Andéol ( 2315 ).
Les bouchers constituent aussi une profession exclusivement présente dans les villes principales et les petites villes. Certes, il a pu être constaté, en Provence par exemple, que des boucheries se rencontraient jusque dans les campagnes ( 2316 ), mais il est net en Vivarais, comme en Dauphiné ( 2317 ), qu’il n’en est jamais mentionné dans des localités de rang inférieur aux petites villes, même les petits bourgs ruraux semblant en être dépourvus. Ainsi, outre Annonay, Aubenas, Bourg-Saint-Andéol, Viviers et Tournon, on rencontre des bouchers à Villeneuve-de-Berg dès 1290 ( 2318 ), Largentière à partir de 1306 ( 2319 ), Privas en 1310 ( 2320 ), Les Vans en 1347 ( 2321 ), et pour finir, à Joyeuse en 1342 ( 2322 ). L’absence de bouchers dans les simples villages peut sans doute être expliquée par l’importance que tient l’élevage dans l’économie vivaroise médiévale, dispensant une large part de la population de recourir à ce type de commerce.
D’autres professions encore, rendant des services très particuliers, sont l’apanage des villes. Ainsi, les quelques médecins ( 2323 ) et apothicaires attestés dans la documentation vivaroise se rencontrent uniquement dans les localités les plus importantes, ou les petites villes, à l’exclusion des bourgs, la situation vivaroise étant proche de celle rencontre dans d’autres régions ( 2324 ). C’est ainsi que des médecins sont connus à Aubenas ( 2325 ), Joyeuse ( 2326 ), ou à Privas ( 2327 ). Des apothicaires sont attestés à Aubenas ( 2328 ), Joyeuse ( 2329 ), Annonay ( 2330 ), Les Vans ( 2331 ) et Tournon ( 2332 ).
La liste des professions spécifiquement urbaines pourrait encore être allongée, avec des orfèvres, des argentiers, des parcheminiers, des peintres, des arbalétriers, des chandeliers, des potiers d’étain, ou, dans le domaine de l’alimentation, des boulangers et des pâtissiers, qui sont autant de professions rigoureusement absentes des villages.
Contrairement aux chefs-lieux politiques, administratifs ou religieux, qui exercent une domination institutionnelle, donc contrainte, les villes vivaroises telles que nous venons de les définir entretiennent des relations très étroites avec une zone d’influence, construite autour de leur faculté à fournir biens et services à leur « plat pays ». Leur implantation et leur niveau de développement sont donc étroitement tributaires de leur capacité à rayonner qui s’exprime, entre autre, dans leur répartition sur le territoire vivarois.
) Sur une telle approche, cf. Fray (J.-L.) : « Petites villes et bourgs castraux dans l’espace lorrain, quelques réflexions de géographie historique d’après les sources écrites (XIè-XIVè) », art. cité, ou encore Mouthon (F.) : « Villes et organisation de l’espace en Bordelais à la fin du Moyen Age : le rôle des villes secondaires (vers 1475-vers 1525) », art. cité.
) Sur la notion de baronnie, tardive, et sur celle d’Aubenas, Cf. Laffont (P.-Y.) : Châteaux, pouvoirs et habitats en Vivarais, X è -XIII è siècles, op. cit., t. I, p. 327-328.
) Brechon (F.), Laffont (P.-Y.) : « Le château et le village médiéval de Brion », art. cité.
) Brechon (F.), Laffont (P.-Y.) : « Le castrum de Saint-Montan », à paraître (titre provisoire).
) Braudel (F.) : L’identité de la France, op. cit., t. I : Espace et histoire, p. 142.
) Ce que confirment, s’il en est besoin, plusieurs exemples, comme celui de Serrières, où en 1362 il est question d’un forum sive mercatum [AN, JJ 93, f°42].
) AD 07, 3J 23, pièce 3, f°5v°.
) AD 07, 1J 152, p. 77.
) AN, JJ 69, n°239.
) AD 07, 39J 59.
) Fonds privé, chartrier de Solignac, notaire n°27, f°82.
) Mazon (A.) : Histoire du Cheylard, op. cit., p. 4.
) AD 07, 39J 358.
) Gallia christiana, op. cit., t. XVI, coll. 230 (acte faux ?), AM Largentière, AA 5, pièce 21.
) AN, JJ 46, f°127v°-129.
) Fonds privé, chartrier de Solignac, registre de Me Floreti, f°55v°.
) AN, H4 3016/1, pièce 6 ; AN, H4 3087/1, pièce 11 ; AD 07, C 196, p. 150.
) AN, JJ 93, f°42.
) AD 07, G 226.
) AM Viviers, AA 11.
) AN, JJ 93, n°178, f°72v°.
) AD 42, collection Chaleyer, Ms. 80, p. 1.
) Rivet (B.) : Une ville au XVI è siècle : le Puy-en-Velay, op. cit., p. 234.
) AN, P 1381, cote 3329, Huillard-Bréholles : Titres de la maison ducale de Bourbon, op. cit., n°519.
) AD 07, 2E 46, f°29r°.
) AD 38, B 3520.
) AD 38, B 3520.
) AD 48, 6J 1, f°60v°.
) AD 34, A 13, f°195.
) AN, P 1376/2.
) AN, H4 3082/1, n°14.
) AD 38, B 2975, f°648.
) AN, K 1175.
) Lemaître (J.-L.) : Cartulaire de la chartreuse de Bonnefoy, op. cit., p. 35.
) B.N.F., Nouv. Acq. Fr., Ms. 3397, f°188-191.
) Vézian (A.) : « Cartulaire des Antonins d’Aubenas », p. 23 n° 117.
) AD 07, 39J 59.
) BM Le Puy, Ms. 105, p. 221.
) Minard (P.) : « Charte de fondation de Trachin à Annonay », art. cité, p. 9.
) AD 42, collection Chaleyer, Ms. 80, p. 28.
) AN, JJ 93, n°178, f°72v°.
) Lubac (J.) de : « La baronnie de Chalencon et les privilèges de ses habitants », art. cité, p. 70.
) Poncer (J.-A.) : Mémoire Historique sur le Haut-Vivarais, op. cit., t. 2, p. 85.
) Fonds privé, chartrier de Solignac, notaire n°27, f°82.
) Courteault (H.) : Le Bourg-Saint-Andéol..., op. cit., p. 238.
) Huvelin (P.) : Etudes sur le droit des foires et des marchés, op. cit., p. 585-587 ; Rivière (H.-F.) : Histoire des institutions de l’Auvergne contenant un essai historique sur le droit public et privé dans cette province, p. 147.
) Rigaudière (A.) : Saint-Flour, ville d’Auvergne au bas Moyen Age, étude d’histoire administrative et financière, op. cit., t. I, p. 207.
) AD 07, C 196, p. 33.
) AD 07, 39J 59.
) Chevalier (U.) : Regeste Dauphinois, op. cit., t. I, n°5039.
) Lemaître (J.-L.) : Cartulaire de la chartreuse de Bonnefoy, op. cit., p. 72, n° 58.
) André (M.) : « Destruction des archives ecclésiastiques du Vivarais », art. cité, p. 83.
) Ibidem.
) AD 26, E 605, n°1.
) AD 07, 29 J 3, n°2.
) AN, K 1175.
) Lemaître (J.-L.) : Cartulaire de la chartreuse de Bonnefoy, op. cit., p. 35.
) B.N.F., Nouv. acq. Fr., Ms. 3397, f°188-191.
) Vézian (A.) : « Cartulaire des Antonins d’Aubenas », p. 23 n° 117.
) AN, JJ 46, f°127v°-129.
) AN, JJ 69, n°239.
) AM Viviers, AA 11.
) AD 34, A 12, f°41.
) Tallon (A.) : Histoire civile, politique et religieuse d’une ville du Languedoc, Les Vans, t. I : des origines à 1712, op. cit., p. 50-52.
) AN, JJ 197, n°78, f°48.
) Courteault (H.) : Le Bourg-Saint-Andéol..., op. cit., p. 238.
) AN, JJ 215, n°69, f°54.
) AN, JJ 221, n°96, f°61.
) Combes (J.) : « Les foires en Languedoc au Moyen Age », art. cité, p. 257.
) Ibidem, p. 231-233.
) Britnell (R.-H.) : « Les marchés hebdomadaires dans les îles britanniques avant 1200 », art. cité.
) Favier (R.) : Les villes du Dauphiné aux XVII è et XVIII è siècles, op. cit., p. 238-250 et surtout p. 244 : Margairaz (D.) : Foires et marchés dans la France préindustrielle, op. cit., p. 169-171.
) Lorcin (M.-Th.) : « L’artisan dans le village médiéval : du chantier de fouille à la mythologie », art. cité, p. 10-11.
) Belmont (A.) : Des ateliers au village. Les artisans ruraux en Dauphiné sous l’Ancien Régime, op. cit., t. I, p. 35-40.
) Poncer (J.-A.) : Mémoire historique sur le Haut-Vivarais, t. I, p. 149 (1468).
) AD 07, 90H 3, f°3v° (1378).
) AD 07, 29J 11, n°6 (1343).
) AD 34, C 8666 ; AN, H4 3071/2
) AD 07, 52J 111, f°201 (1428).
) AD 07, 39 J 549, f°5 (1321).
) AD 07, 2E 10755, f°63 (1412).
) Fonds privé, chartrier de Solignac, Me Floreti, f°50v° (1456)
) AD 07, 39J 49 (1408).
) Fonds privé, chartrier de Solignac, notaire, n°37, f°140.
) AD 07, 2E 10908, f°181v° (1475).
) AD 43, 3E 216/1, f°31 (1460).
) AD 07, 29J 11 (1400).
) AD 07, 19J 95 (1465).
) AD 07, G 265 (1410).
) Fonds privé, chartrier de Solignac, notaire n°26, f°36r°, (1457).
) Grimaud (A.) : Histoire de Villeneuve-de-Berg, ancienne bastide royale, op. cit., p. 80 (1474).
) AD 07, 2E 7627 (1321).
) Certes, des exemples de petites écoles implantées dans des villages existent, mais ils sont presque tous issus du nord de la France, le sud, auquel appartient le Vivarais, restant largement à l’écart du mouvement [Beaune (C.) : Education et cultures du début du XII è au milieu du XV è siècle, op. cit., p. 147.]
) AD 07, 2E (MJ) 7, f°28 (1934) ; AD 07, 2E (MJ) 14, f°31 (1418), deux maîtres étant même mentionnés en 1418.
) AD 07, 52J 111, p. 13 (1429).
) AD 07, G 301 (1486).
) AD 43, 3E 216/1, f°60 (1470).
) Courteault (H.) : Le Bourg Saint-Andéol..., op. cit., p. 71.
) Stouff (L.) : Ravitaillement et alimentation en Provence aux XIV è et XV è siècles, op. cit., p. 112-115.
) Belmont (A.) : Des ateliers au village. Les artisans ruraux en Dauphiné sous l’Ancien Régime, op. cit., t. I, p. 36.
) AN, JJ 46, f°127v°.
) AM Largentière, DD 17.
) AD 07, 16J 2.
) AD 07, 39J 46.
) AD 07, 2E (MJ) 1, f°8.
) Nous prenons en compte ici la personne qui se déclare phisicus, en excluant les barbiers, qui exercent certes des fonctions « médicales et chirurgicales », mais qui ne peuvent être qualifiés de médecins à part entière
) Laharie (M.) : « Le milieu médical en Béarn à la fin du Moyen Age », art. cité, p. 353.
) 1326 : AD 07, 2E 38, f°213v° ; 1375 : AD 07, 2E 38, f°213v° ; 1382 : AD 07, 2E 35, f°16 et 1419 : AD 07, C 196, p. 435.
) 1343 : AD 07, 2E (MJ) 1, f°60 ; 1372 : AD 07, 2E 32, f°87v°et 1411 : AD 07, 2E 10755, f°20.
) 1427 : AD 07, 52J 111, f°144.
) 1326-1327 : AD 07, 2 E38, f°97 et 211 ; 1474 : AD 07, 1J 307, f°27.
) 1337 : AD 07, 2E 10739.
) 1347 : AD 07, 90H 50 ; 1362 : AD 07, 1E 1589, f°21.
) 1357AD 07, 2E (MJ) 2, f°4 ; 1397 : AD 07, 13J 17.
) 1426 : AD 07, G 274 ; 1491 : AD 07, G 304.