CHAPITRE 1. ACTIVITES DE MODELISATION

Ce chapitre présente le centre de notre cadre théorique. Il s’inscrit dans la continuité d’un point de vue développé par Tiberghien surtout à partir de 1994 (Tiberghien, 1994 ; Tiberghien & Megalakaki, 1995 ; Tiberghien, 1996 ; Devi & al, 1996 ; Tiberghien & de Vries, 1997 ; Tiberghien, 1997) ainsi que de plusieurs recherches menées sous sa direction (Lacroix, 1996 ; Collet 1996 ; Pateyron, 1997 ; Bécu-Robinault, 1997 ; Quintana-Robles, 1997 ; Robles, 1997 ; Guillaud, 1998). Ce point de vue, que nous désignerons par l’expression « théorie de la modélisation », bien qu’à plusieurs égards il ne s’agisse pas d’une théorie achevée, porte en lui deux aspects liés entre eux : d’une part un choix d’ordre épistémologique sur une façon pertinente de décrire le fonctionnement de la physique ; d’autre part un ensemble d’hypothèses sur le fonctionnement cognitif d’un élève en situation de faire de la physique, à l’intérieur ou à l’extérieur d’une classe ; cet ensemble d’hypothèses découle à la fois de considérations psychologiques et des conclusions tirées de travaux antérieurs en didactique, sur les conceptions essentiellement (Tiberghien & Megalakaki, 1995 p. 369).