Les travaux sur l’appropriabilité dans la ligné de ceux de Levin, Klevorick, Nelson et Winter [1987], distinguent différents moyens d’appropriation :
Les brevets pour se protéger de la duplication.
Les brevets pour obtenir des royalties.
Le secret.
Le lead-time.
La descente de la courbe d’apprentissage.
Les efforts de vente et de service.
Si nous examinons l’efficacité de ces différents moyens d’appropriation pour les innovations de produits et de procédés alors, comme le font remarquer Levin, Klevorick, Nelson et Winter [1987] et Harabi [1995]) nous distinguons des profils totalement différents :
Pour les procédés les brevets sont généralement moins bons protecteurs que pour les produits. Le lead-time, la descente de la courbe d’apprentissage, le secret importent plus.
Pour les produits par contre le secret est peu utilisé. Le lead-time, les courbes d’apprentissage et les efforts de vente et service sont essentiels (voir Teece [1986]). Le secret pour les produits n’est pas tenable, il n’est pas non plus souhaitable du point de vue des consommateurs.