c. Les prolongements et limites

Le principal intérêt de cette approche est son caractère non directif. Elle pose les hypothèses minima qui assurent l’apparition d’un phénomène de complémentarité entre innovations de produits et de procédés. La prise de parti en faveur de ces hypothèses doit ensuite être fondée sur une théorie et / ou l’observation empirique afin de :

Deux hypothèses clefs sont particulièrement intéressantes et déplacent le débat des conditions de valorisation des innovations de produits et de procédés vers leurs conditions de développement :

Comme le montrent Cohen et Levinthal [1990] la réponse tout au moins à la première question est largement d’ordre cognitif et fait référence à la nature et aux propriétés des compétences développées en vue de l’innovation de produit ou de procédé.

Malgré l’intérêt de ce modèle, cette approche pâtit d’un certain nombre de limites :

Cette analyse permettrait néanmoins d’apporter une explication à ce constat d’une asymétrie entre les innovations de produits et de procédés : les innovations de produits entraîneraient l’apparition d’innovations de procédés tandis que les innovations de procédés exerceraient un effet moins stimulant sur les innovations de produits. L’explication de cette asymétrie serait simple :