a. Le ’know what’ ou connaissance factuelle

Le ’know what’ ou connaissance factuelle porte sur des faits (nombre et types de composant d’un produit, règles juridiques,...). La réponse apportée par cette connaissance prend la forme d’une information comme celle qui peut être fournie par une banque de données ou un expert. La résolution transite par la découverte des sources d’informations appropriées et l’établissement d’une communication de type physique permettant un échange d’information. L’apprentissage se fait donc par l’information.

Pour les innovations de produits les connaissances factuelles à obtenir seraient à la fois de type technique (spécification des produits,...) et socio-économique (afin de mieux cerner le marché potentiel). En dehors de l’interrogation pure et simple des bases de données, les compétences d’interface externes des innovateurs de produits en direction des utilisateurs et plus particulièrement des concurrents constitueraient des vecteurs privilégiés pour l’acquisition de ce type de connaissances.

Pour les innovations de procédés les connaissances factuelles porteraient presque exclusivement sur des domaines techniques. Hormis l’interrogation de bases de données préexistantes, leur principale source de connaissances factuelles serait le développement d’interfaces avec les fournisseurs dans la mesure où l’interface avec les concurrents (l’imitation) est difficilement envisageable compte tenu du secret qui pèse sur l’exploitation des procédés.