Le fait de soulever des questions de type différent (sur les fins ou sur les moyens) n’induirait pas l’émergence de processus de résolution de problèmes identiques : les lieux de recherche et de mise en oeuvre des solutions ainsi que le degré et la nature de l’incertitude varieraient fortement. Pour surmonter ces différentes contraintes les firmes devraient disposer de compétences particulières qui les amèneraient à exploiter et à développer des connaissances technologiques (et plus largement économiques) de natures très variées :
Dans le cas des innovations de produits et surtout de produits & procédés les connaissances technologiques critiques seraient essentiellement liées au développement de capacités d’interactions internes et externes ainsi que de gestion du ’ trade-off inward looking outward looking ’. Ceci se traduirait par l’importance primordiale des connaissances de nature sociétale.
Dans le cas des innovations de procédés les savoirs mobilisés seraient en revanche essentiellement techniques et concerneraient principalement l’interaction interne au sein de groupes humains plus homogènes (la production et la R et D). De fait, les connaissances impliquées dans ce type de comportement innovant seraient essentiellement de nature pratique (savoir-faire).