b. Modèles type 2 ’sur données brutes’93

Ces modèles mesurent les objectifs de l’innovation à partir des réponses brutes des firmes aux questions Q211, ..., Q226. L’emploi de ces variables n’est pas sans poser problème d’un point de vue économétrique compte tenu de leur forte corrélation94. Le modèle qui sera estimé (Modèle IV) sera de la forme suivant :

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Où Q1 à Q10 sont les réponses des firmes aux questions Q211 à Q226 ; SEC1 à SEC22 sont des variables muettes sectorielles définies au niveau de la NAFRD et LCAHT92 est le log du chiffre d’affaires hors taxes en 1992. Nous reportons à titre indicatif en annexe une variante de ce type de modèle qui prend en compte la taille sous forme discrète (Modèle V).

Notes
93.

On notera que formellement les modèles IV et V sont respectivement équivalents aux modèles I et II. En effet, les composantes principales employées dans les modèles I et II sont des combinaisons linéaires des variables brutes Q211...Q226. L’information contenue dans les deux types de modèles est donc globalement identique en terme de vraisemblance et de pouvoir prédictif. En revanche, individuellement les variables ne sont plus les mêmes. Dans le cas des composantes principales toute multicolinéarité susceptible d’agir sur la qualité des estimations a été supprimée, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on utilise des variables brutes.

94.

Les difficultés liées à l’emploi de ces variables sont détaillées