a) D'un point de vue général.

En tout premier lieu, "le perdant" apparaît comme en rupture complète avec le système scolaire. Notre peu d'expérience dans les contacts avec ce type de parent nous permet seulement, à leur propos, une spéculation plus subjective que pour les prochains. L'acte de lire n'étant pas du tout ou très peu un mode de communication, l'apprentissage de la lecture de l'enfant serait davantage subi que souhaité. De toute évidence, un désintérêt total en serait la conséquence. Pour "le conformiste", les choses sérieuses concernant la lecture commencent avec l'entrée au CP et, pour lui, les enseignantes sont là pour apprendre à lire, à écrire et à compter à son enfant. Pour "L'entrepreneur", l'écolier doit savoir lire correctement et rapidement, afin d'acquérir le maximum de diplômes en vue de la compétition professionnelle. Il met tout en œuvre pour que l'apprentissage de la lecture soit efficace par tiers interposé. Autrement dit, ce type ne s'implique pas directement dans l'apprentissage de la lecture mais use de moyens mis à sa disposition (cours particuliers, cours de rattrapage, travail supplémentaire etc.) dans le but d'un rendement optimal. Enfin, "le précurseur" n'a pas attendu les 5 ou 6 ans de son enfant pour lui faire commencer l'apprentissage de la lecture. Il s'implique directement, s'informe pour être, en quelque sorte, son précepteur. De plus, c'est dans une relation affective que s'élaborent progressivement les différentes étapes de la lecture