L'enthousiasme de l'acte de lire n'est pas partagé de façon pleine et efficace. Dans cette famille, on ne joue pas avec l'écrit, on ne raconte pas d'histoires dans l'unique but de faire plaisir et de se faire plaisir en racontant. Des livres qui constituent le fonds de bibliothèque de l'enfant, la mère dira "qu'ils sont assez compliqués à lire". L'apprentissage de l'acte lexique est vécu comme une exigence scolaire, qui n'est pas tout à fait en adéquation avec le mode culturel de la famille. Il n'est pas question, pour les parents, de s'en occuper, ils se reposent donc sur l'école. Le père dira d'ailleurs : "Il est en train de faire le /r/, le /l/, le /a/, tout ça. Donc, c'est plus à l'école qui gère pour l'instant. Ce serait à nous de le faire lire, il va lire des mots, des phrases entières. Non !"