Geste n°3

Dans un tel contexte familial, la stimulation du désir d'apprendre à lire est réduite au strict minimum, c'est à dire l'apport scolaire. Et comme celui-ci n'est pas directement en phase avec les attentes familiales, on comprend mieux les difficultés de l'enfant. De plus, la famille n'est abonnée à aucun magazine de presse enfantine et si les enfants fréquentent de temps à autres la bibliothèque de quartier, c'est par l'intermédiaire de l'école que se font les emprunts. Ce seront d'ailleurs les seuls livres qui transiteront dans la famille.