Geste n°6

Même si la maman n'aime pas trop jouer, les quelques jeux de sociétés qu'elle pratique avec son fils sont un moyen de dialoguer. Comme elle dit : "il aime bien quand il y a quelqu'un avec lui, ses copains et tout, avec son père". Toutefois, cette mère relève, que Hakim aime bien faire avec elle, quand l'occasion se présente, des mots croisés ou des mots fléchés. Tout cela favorise indirectement et innocemment la consolidation de l'acte lexique. Dans ce même registre de l'écrit, on apprend qu'on a offert très tôt à l'enfant, la possibilité d'écrire. "A deux ans, il faisait du gribouillage" dira la maman. Autrement dit, le rapport que la maman a avec l'écrit et la connaissance du potentiel cognitif en devenir du jeune enfant sont suffisamment accomplis pour qu'elle lui propose naturellement du papier et des crayons.

D'un point de vue plus formel, la maman attache une grande importance au niveau des leçons du soir. On ne sait pas avec précision le temps passé mais on apprend qu'elle a mis en place très tôt une démarche d'apprentissage. A la sortie de la moyenne section, elle lui a appris l'alphabet. L'enfant s'y est intéressé à tel point que ses connaissances ainsi que ses compétences scolaires pouvaient lui faire raccourcir son cycle I. Une proposition des enseignantes - d'après ce qu'on a pu comprendre - allait dans ce sens, mais la maman a refusé 486 . Maintenant qu'il est en C.P., sans pour autant avoir "sauté" une classe, la maman travaille assidûment avec lui. Ainsi, tous les jours, pendant les vacances, elle lui donne un petit exercice à faire. "C'est une habitude", et il le fait "sans rechigner".

Notes
486.

M La maîtresse m'a dit : " Mais dites donc, normalement Hakim cette année, on peut le faire passer une classe. J'ai dit " non, il va terminé l'année et on verra l'année prochaine".