Geste n°1

Le père, s'efforce au maximum de construire un lien cohérent entre l'école et la famille. Elle est inscrite au quotidien comme "un élargissement du cercle familial". Il fait confiance aux professeurs et est satisfait du rapport sympathique entretenu : "ce qui est bien, je ne sais pas comment sont les autres, mais ils sont très attentifs aux parents et je trouve que ça c'est bien. Ils sont toujours disponibles, on va les voir......". De là, une grande confiance s'installe. Il va voir l'enseignante 517 régulièrement et quand les devoirs sont un peu compliqués où qu'il ne les comprend pas exactement il n'hésite pas à aller la rencontrer spontanément. Madame Jylo semble, à ses dires, aussi disponible, mais cette révélation ne sera pas confirmée par l'enseignante. Peu importe, l'essentiel, pour cet homme, se borne à ce que sa fille soit heureuse aussi bien à l'école que dans la famille. Pour ce faire, il veut lui donner un cadre structuré, car il a bien conscience qu'une vie familiale perturbée entraîne un parcours scolaire semé de difficultés : " Nous, ce qu'on essaye d'éviter, c'est ça, d'avoir une vie de famille relativement posée de façon à ce que les enfants soient moins stressées à l'école". A l'entendre, l'école et la famille doivent former, avec leurs spécificités propres, un ensemble cohérent où l'enfant peut apprendre sereinement.

La méthode de lecture peut être prise comme un exemple. Il ne la comprend pas tout à fait mais, pour autant, la respecte et veille à ce que son enfant exécute bien le travail exigé. Son incompréhension partielle ne l'empêche pas du tout d'en être satisfait.

Notes
517.

Les visites régulières du père à l'enseignante sont confirmées par les propos de l'enseignante elle-même.