Geste n°6

Dans le travail scolaire à effectuer le soir, les deux parents aident leur enfant chacun à sa façon sans que les manières de faire de l’un soient en contradiction avec celles de l’autre 524 . L'enfant, aussi bien par les visites régulières du père à la recherche de renseignements auprès de la maîtresse que par le soutien effectif et réel pour l'apprentissage formel de la lecture à l'aide du livre "Gafi le fantôme" 525 , n'est pas livrée à elle-même.

Ils ne sont pas non plus indifférents aux jeux de société ou de stratégie qu'ils partagent avec elle. C'est ainsi que la bataille navale électronique, les cartes de sept familles, les petits chevaux viennent ponctuer, plusieurs fois par semaine, la vie familiale. Il n'y a pas forcément de régularité en la matière, avoue le père qui trouve très important de prendre du temps pour jouer avec son enfant. "Quand c'est le moment de faire des jeux, on fait des jeux ; quand c'est le moment de faire des devoirs, on fait des devoirs " telle est sa devise. Parallèlement à ces activités, on apprend aussi que Audrey aime écrire et dessiner, comme si elle commençait à percevoir les liens existant entre la lecture et l'écriture ; là, ses parents mettent à sa disposition crayons et papiers pour qu'elle puisse s'adonner en toute liberté à ce nouveau loisir.

Notes
524.

E Vous pensez que (les bons résultats de l'enfant) viennent de vous.. —P Oui, du fait qu’on est tous les deux avec elle à travailler. Un coup c’est ma femme, un coup c’est moi, dès fois... c’est rare parce qu’on a pas la même façon de faire donc on travaille rarement ma femme et moi avec Audrey, c’est ou l’un ou l’autre. Oui, c’est vrai, je pense que ça vient de ce fait là. Qu’on est souvent ensemble, qu’on ne la laisse pas tomber, quoi, elle n’est pas livrée à elle-même pour ses devoirs.

525.

Méthode de lecture utilisée par l'enseignante