Geste n° 1

Dans la mesure où la maman et l'enseignante ont travaillé ensemble et se sont appréciées mutuellement, la confiance est d'emblée acquise. "Je me faisais aucun souci et je sais que Dany 598 me préviendrait s'il y avait le moindre problème" dit-elle, montrant qu'elles se connaissent suffisamment bien. Elle sait qu'elle peut compter sur sa collègue et admire sa façon de travailler avec les enfants. Elle ne l'a jamais rencontrée de façon très formelle ; les contacts à la sortie de classe suffisent à faire le point rapidement sur la progression de l'enfant. De toute façon, il n'y a pas d'inquiétude particulière à avoir pour Sophie qui n’a pas de difficultés majeures pour apprendre.

Bien qu'elle soit institutrice, la maman ne connaît pas trop cette méthode de lecture. Elle n'a d'ailleurs pas pu se rendre à la réunion d'informations. Néanmoins, elle la trouve tout à fait adaptée à sa fille qui est passionnée par les différents textes qu'elle lit. Cependant, elle apporte un avis critique sur l'apport excessif de mots que les élèves doivent connaître globalement. Elle pense que certains, ne possédant pas une bonne mémoire visuelle, risquent de se retrouver en difficulté face à cette approche trop visuelle à son goût. En contre partie, connaissant bien l'enseignante, elle sait aussi que c'est une professionnelle sachant aménager une méthode pour qu'elle réponde le mieux possible à l'enfant.

Entre famille et école il existe donc bien un lien de cohérence naturel allant de soi. Les projets pédagogiques ne peuvent pas être en contradiction avec les actes posés en famille.

Notes
598.

prénom de l'enseignante de Sophie