Geste n° 4

Le nombre de livres détenus à la maison ne constitue pas à lui seul un argument amenant Jérôme à s'approprier l'acte lexique. Depuis qu'il est tout petit, ses parents lui ont raconté en général des histoires tous les soirs. Luc, au bout de sept mois de lecture à l'école commence à bien se débrouiller et ses parents, notamment sa mère, continuent à lui en raconter. Lorsqu'elle ne peut pas le faire pour une raison ou une autre, le frère cadet la remplace de bon cœur. 636 Dans cette famille, on a toujours aménagé du temps pour la triade parents-enfant-livre où Jérôme consolide ses habilités linguistiques au fur et à mesure des rencontres qu'il a avec les différents supports écrits. Comme son père, la dernière fois qu'il est allé chez le dentiste, il a apporté un livre pour patienter en lisant dans la salle d'attente.

Notes
636.

E Vous continuez à lui lire des histoires... — M Ah oui. Parce que je trouve que c’est important. Et si j’ai pas le temps, c’est le deuxième qui couche dans la même chambre qui lui lit l’histoire et le grand faisait ça avec le deuxième. Il me dit  « moi, ça me fait un exercice de lecture ». C’est vrai, à parler tout haut aussi, faut bien qu’il lise haut aussi parce que sinon il lirait n’importe quoi.