Geste n° 2

Dans la vie courante, ils sont tous les deux, par leur profession respective, amenés à utiliser l'écrit. "J'ai toujours un crayon à la main" dit la mère auquel le père ajoute "moi aussi". A la maison, cela est moins courant, tout en restant habituel.

Autrement, ils aiment lire tous les deux. On peut même dire que c'est une passion. "C'est quelque chose de sacré... et de tout... Pour moi, c'est l'ouverture". "Ca peut traiter de guerres thermonucléaires jusqu'à des livres sur des amours très simples, sur des choses très terre à terre. On aime beaucoup la mer, traitant sur l'aventure maritime" confie le père, montrant son enthousiasme. Madame Durant lit moins. "J'ai moins le temps ou plutôt je prends moins le temps " dit-elle, accentuant une petite différence vis à vis de son mari. Même s'il s'occupe parfois de la cuisine, c'est bien elle qui, la plupart du temps, s'occupe le plus souvent des charges domestiques.

Il n'est pas rare que Pierre-Louis voie son papa prendre soin des livres. En effet, Monsieur Durant reconnaît un peu son côté maniaque. Comme il l'avoue, "j'ai horreur qu'on prenne un livre complètement, qu'on replie, qu'on le reprenne n'importe comment, j'aime garder un livre à l'état neuf". Le livre devient également un outil sur lequel il met parfois des annotations. Passionné de course à pied et de plongée, il s'informe, retient des éléments, en faisant un condensé de sa lecture pour intégrer à sa façon les informations. Ainsi, après la cohérence établie entre la famille et l'école, un autre lien se constitue entre vie scripturale et lectorale des parents et l'apprentissage.