Geste n°1

Le rapport de confiance avec l'enseignante est, de l'avis de madame Bardin, la base vitale pour la réussite de l'enfant. C'est la première chose qu'elle s'empresse de dire en ouvrant l'entretien : "je pense que le rapport amical, ou même sans être très amical, avec l’instituteur ou l’institutrice peut permettre à l’enfant de se sentir bien. Si cette relation n’existe pas, c’est certainement préjudiciable à l’enfant parce que c’est un climat de confiance qui peut justement engager l’enfant à faire des efforts et à progresser". Pour elle, il doit donc exister un rapport de "connivence" entre le maître et l'élève et une confiance réciproque entre parents et enseignante dans le but de le soutenir au maximum. C'est un discours suivi de faits puisqu'en début d'année, elle convient avec elle, des rencontres avant chaque vacances pour faire le point. La confiance semble totale et la méthode 662 lui paraît très satisfaisante. Elle semble bien comprendre son principe et note que l'initiation ne se fait pas forcément d'abord par la connaissance des lettres et des syllabes, bien que celles-ci soient indispensables. Elle trouve aussi attrayant le fait que les auteurs aient proposé trois à quatre livres indépendants. Ainsi, tout en apprenant le code grapho-phonétique de la langue, l'enfant manipule différents styles d'écrits ( dialogues, contes, documentaires, fiches techniques) qui n'utilisent pas tout à fait les mêmes registres de la langue écrite. Un premier lien de cohérence s'installe entre les deux univers symbolisés par le maître et les parents.

Notes
662.

Il s'agit de la méthode "Abracadalire"