Dans les propos des deux parents, dans leur disponibilité (temps et ouverture) le dialogue semble grand. Il ne s'agit par pour eux d'obliger leurs enfants à faire des choses mais de prendre du temps avec eux pour leur donner le goût de faire. La mère le formule ainsi : "Moi, je n'ai pas envie de leur apprendre des choses, je pense qu'il y a des tas de gens qui sont mieux placés que moi, mais j'espère leur donner l'envie d'apprendre, l'envie de faire des choses, de bouger, l'envie de vivre". Et le père, quant à lui, même s'il est moins présent actuellement, a tout fait dans les années passées pour se rendre disponible le plus possible auprès de ses enfants : "j'ai estimé qu'il était essentiel d'accorder beaucoup de temps en tant que père et Catherine, en tant que mère à nos enfants. On l'a fait...". Ils restent intimement persuadés que tout se joue avant 6 ans 678 et font le maximum pour que cette ouverture d'esprit et cette disponibilité restent d'actualité.
les parents font référence au livre de DODSON qu'ils ont lus attentivement. DODSON (F.).- Tout se joue avant 6 ans, LAFONT.- 1972 Paris, 432 pages