* Au niveau des parents

Il arrive que les parents, notamment en maternelle, soient refoulés à la rentrée de la classe. Leur accueil est essentiel, il conditionne parfois le restant des relations. Pourquoi ne pas les intégrer dans la classe, comme le suggère KUPPENS (1996) ? Ils peuvent participer également à des activités variées (heure du conte, aide au travail dans des ateliers, présentation d’une spécialité professionnelle, bricolage, artistique, etc.). Cela est courant dans certaines classes, mais ce sont souvent les mêmes qui se déplacent. L’enseignant doit être vigilant pour tenter au maximum d’intégrer à la dynamique de classe, par un biais ou un autre, les autres parents, ceux qu’on ne voit jamais ou dont on parle souvent de façon négative. On peut imaginer, toujours dans la convivialité, des temps d’informations ou de formations sur un thème précis. L’apprentissage doit être désacralisé. Lors de l’étude, certains ont dit qu’ils ne voulaient rien entreprendre de peur de faire différemment de la maîtresse. Alors que, de tout temps l’homme a eu plaisir à raconter et écouter des histoires, d’autres se posent la question de savoir à quel âge on le peut. Ils ont besoin de réponse de la bouche même des spécialistes reconnus. Ils ont perdu, quelque peu, le bon sens même. La mise en confiance, dans leur rôle de parent, doit leur être donnée.