L’analyse des observations

Une fois les données recueillies, elles sont analysées et comparées aux données internes.

Ces comparaisons révèlent un écart concurrentiel, positif ou négatif. Cet écart mesure la différence entre les performances de l’entreprise et celle des meilleurs compétiteurs du marché.

Dans son livre Robert C. Camp (1993) distingue des écarts positifs, des parités – ou écarts nuls – et des écarts négatifs. Les écarts positifs signifient que l’entreprise est en quelque sorte la meilleure, ils ne sont pas fréquents et leur mesure est à vérifier rigoureusement.

L’auto-satisfaction est dangereuse pour l’entreprise et la découverte d’écarts positifs peut la tenter d’en rester là. Si c’est le cas, elle risque d’être rapidement dépassée par ses concurrents. Les écarts nuls signifient que l’entreprise est aussi bonne que les meilleurs. Ce qui intéresse le plus l’entreprise pour assurer sa progression ce sont les écarts négatifs. Ils sont les résultats normaux d’un “ bon ” benchmarking, car ils indiquent que la performance de l’entreprise est en deçà de celle du meilleur. C’est un appel à l’action et la confirmation qu’un plan d’amélioration peut être utile afin de réduire ces écarts.

L’analyse qualitative donne une description de l’opportunité opérationnelle, et l’analyse quantitative donne la mesure chiffrée de cette opportunité. L’expérience a montré que plusieurs aspects de la fixation des objectifs jouent un rôle primordial dans la réussite d’une opération de benchmarking. Dans la recherche des meilleures méthodes, le benchmarking pourrait se traduire par des objectifs mobilisateurs :