L’analyse systémique

Nous nous positionnons dans une analyse systémique, c’est-à-dire qui étudie les grandes organisations dans lesquelles existent de nombreuses interactions entre les éléments constitutifs. Elle procure deux avantages : elle permet de saisir la complexité des rapports de l’entreprise avec le milieu dans lequel elle évolue, et du point de vue des structures, remet en cause une vision verticale et par trop simpliste des rapports entre les services et les hommes. Elle est donc plus riche (Orsoni, 1990).

Si nous voulons au-delà de la simple compréhension des symptômes, en comprendre les causes, la pensée à mettre en œuvre est systémique. Pour refléter l’interdépendance, l’enchevêtrement croissant, tant du point de vue microéconomique entre les disciplines, que macroéconomique entre les pays, les problèmes ne peuvent être isolés : une veille circonstanciée doit les considérer dans leur globalité.

La pensée systémique suppose l’étude des liens entre les disciplines, les entités, les phénomènes. Ceci est d’autant plus nécessaire que l’entreprise elle-même est un système, c'est-à-dire un ensemble de parties qui interagissent et sont organisées en fonction d’un but.