Points forts, points faibles

Dans la pratique, la plupart des diagnostics comportent deux parties : les points forts et les points faibles de l’organisation. L’analyse socio-économique ne s’attache, dans ses diagnostics, qu’à l’aspect dysfonctionnel justifiant cela par l’attitude de l’entreprise, lors de la présentation des résultats du diagnostic et qui va focaliser son attention sur les points forts pour justifier les points faibles. L’impact du diagnostic est par là-même amoindri. Un diagnostic doit avoir un effet de levier dans l’entreprise pour lui permettre d’améliorer son fonctionnement.

Nous avons choisi pour le diagnostic de veille stratégique de conserver les points forts dans l’optique de mieux connaître l’entreprise. Or, il s’avère que la conduite du diagnostic nous apporte les connaissances de l’entreprise et de ses points forts, mais leur présentation en résultat est effectivement pénalisante quant à l’impulsion qui cherche à être donnée pour faire changer et dynamiser l’organisation. Les atouts de l’organisation peuvent faire partie d’une deuxième étape, celle où le chercheur exprime son avis ; il peut à cette occasion s’appuyer sur les points forts de la structure pour donner des axes d’amélioration quant aux principaux dysfonctionnements recensés.