La pratique de l’écriture au maire est donc loin d’être marginale : c’est une activité qui, sans être massive245, reste conséquente. Il s’agit dorénavant de considérer aussi bien les objets qui sont saisis par les citoyens dans leurs courriers - les domaines sur lesquels ils interviennent de façon privilégiée -(A), que les caractéristiques sociographiques de cette population (B).
Faut-il rappeler que pour une agglomération Lyonnaise comptant plus d’un million de personnes, seulement 2.200 lettres sont reçues chaque année par l’Hôtel de Ville, probablement issues de 2.000 personnes différentes. On renvoie ici à ce que l’on a pu dire précédemment sur la rareté des échanges épistolaires à plus d’un tour.