I-FRANÇOIS FLAMAND-MARIUS, CHEF DE MAQUIS DISSIDENT, FACE À LA JUSTICE MILITAIRE

La situation de François FLAMAND-MARIUS apparaît inversée par rapport à celle d’Emile PHILIPPOT, dans la situation des combats de la Libération. Alors que ceux-ci arrachent PHILIPPOT aux mains des geôles allemandes pour en faire fugitivement un héros, ils constituent pour celui qui dirige depuis plusieurs semaines plusieurs centaines d’hommes et contrôle un territoire libéré le moment de la chute brutale. Ses chefs qu’il avait osé défier en font un proscrit, arrêté et mêlé à ceux qu’il combattait quelques jours plus tôt. Ceci marque la fin temporaire d’un parcours qui fit de François FLAMAND, garagiste de Morestel (Isère) le capitaine MARIUS, chef du bataillon Saint-Rémy, à la tête du sous-secteur de Bresse du Nord au cours de l’été 1944.