2-Un maquisard peu actif

Il s’agit d’un maquis fort singulier d’ailleurs, puisqu’il le qualifie dans un récit de 1948 de “ soit-disant groupe FTPF ”, qu’il y rencontre un Hongrois, que ce groupe n’a “ aucune activité ”. De telles caractéristiques correspondent point pour point à ces structures où l’appareil du PC plaçait des cadres en réserve. La façade de cette structure est une exploitation de charbon de bois, sise à Channey. Le chef en est  MAX , c’est-à-dire Max NEVERS, ancien responsable du FN de l’Yonne, muté en Côte d’Or.

Selon R.SERAUT, se passent trois mois “ sans aucune activité, ni politique ni militaire ”, son chef affirmant être coupé de sa direction parisienne. Après plusieurs péripéties, le groupe reprend une activité de propagande et d’action, avec un matériel arrivant en gare de Laignes, pris en charge par SERAUT, sous le pseudonyme de LERRAT ou LARAIT. Lors d’une de ces opérations de récupération, le 18 octobre 1942, SERAUT est intrigué par l’attitude d’un employé et, comprenant qu’une souricière policière l’attend, parvient à s’enfuir et à rejoindre son maquis. De là, accompagné de son chef, il gagne l’Yonne où résident les parents de ce dernier.