ANNEXE 9  : LES CARTES MENTALES DES MIGRANTS EN OCCIDENT

Il a été demandé aux 16 enquêtés de la deuxième phase des entretiens de se plier à cet exercice, tous étant des migrants en Occident. Nous avons finalement recueilli dix couples de cartes mentales (dix cartes de la ville et dix cartes du quartier d’habitation). En fait ceux qui ont refusé sont les plus âgés de notre échantillon, ce qui s’explique par le fait qu’ils ont été scolarisés moins longtemps que les migrants plus jeunes et également parce qu’ils sont moins habitués à un mode de vie urbain. Ceux qui ont accepté ont ainsi 38 ans en moyenne, et sept d’entre eux sont des fonctionnaires, certains n’étant pas cadres supérieurs. Il est difficile, vu l’échantillonnage, de déterminer un type de cartes effectuées par type de migrants. Mais l’analyse montre la diversité des cartes et une logique certaine dans la structuration mentale des espaces urbains. En effet, les recoupements entre les facteurs socio-économiques identifiés ci-dessus et la typologie des cartes permet de mettre en évidence des tendances confirmées par la répartition des cartes entre les groupes. Avant d’effectuer cette comparaison, nous détaillons la composition de ces cartes et les différents types identifiés.