II - 2 : Cartes spatiales

Ce sont les cartes où apparaît le zonage de la ville. Ici, les éléments tels que les quartiers ou les bâtiments sont placés en priorité au détriment des voies, qui sont, soit inexistantes, soit indiquées en second plan. Nous en avons recueillies de deux types :

Ce zonage, qui semble indiquer une connaissance approfondie de la ville, a été représenté sans axe routier structurant. Des quartiers sont dessinés aussi deux fois sur trois, mais le quartier d’habitation n’est jamais indiqué. En effet, ce qui est mis en relief sont les aspects fonctionnels de la ville. Les individus ont dessiné cinq zones en moyenne par cartes. Elles identifient clairement les services officiels, les quartiers plus résidentiels, les quartiers de commerces et de banques. La plus détaillée est la carte spatiale en mosaïque, où l’individu a divisé la ville en six zones, elles-mêmes subdivisées en plusieurs zones. Autour du zonage central, sont indiqués des éléments périphériques comme l’aéroport.

Chaque partie de la ville est nommée mais les individus ne complètent que peu les cartes avec des points de repère. Les cartes spatiales n’en comportent ainsi que trois en moyenne par dessin contre six pour les cartes séquentielles. Mais toutes en comportent au moins un, relatif au travail ou aux études, à l’aéroport ou aux marchés et commerces de la ville. Le Grand Marché est notamment cité deux fois sur trois.

Même si ces cartes sont peu précises, elles sont relativement exactes (une seule carte comporte des erreurs). Elles sont relativement bien orientées et le fleuve est toujours indiqué. Dans ce cas, la ville semble globalement bien connue et a une certaine cohérence puisque les individus l’ont toujours représentée dans sa totalité.