INTRODUCTION

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Pouvoir
Parler
Danser
Parler et danser les mots
Comme le danseur déchire l’espace
Le rend palpable, lisible
Directement, évident,
Etre de chair, corps qui se donne à voir,
et qui lui échappe,
Corps - image, ouvert, invitation à l’imaginaire
Transformation magique de la grisaille
re création.

Commencer avec peu de lumière ... Une musique en sourdine (Bach?) ... Une silhouette à peine suggérée de petite fille perchée sur un mur .... indiquer ainsi qu’il s’agit d’un retour ... retour vers l’enfance ... période aventureuse de construction du monde ...

La chorégraphie se développe, raconte l’histoire anodine d’une vie qui s’inscrit dans une autre histoire, celle de la danse. Ces deux histoires s’imbriquent et s’entrechoquent sans que la petite fille en ait conscience. Au contraire, elle jouit de la liberté des inventions gestuelles.

Elle danse ainsi cette chorégraphie, ce spectacle, avec le plaisir de ressentir ‘“ comme à travers un seuil : le monde extérieur s’engouffrer en elle’” 1

Danser, regarder danser, enseigner la danse, parler de la danse, aujourd’hui écrire à propos de la danse, dévoilent un goût particulier pour la liberté que se donne le corps à jouer du temps et de l’espace, et des rapports avec les autres corps. Cette compréhension de ce qui organise notre vie professionnelle est une première version. A la manière d’une danse qui s’élabore par des phases d’improvisations successives, afin de trouver les mouvements les plus justes en rapport avec l’intention, nous devons tenter de rechercher d’autres versions, sans qu’elles entretiennent, nécessairement entre elles des logiques de compréhension.

Notes
1.

SAPORTA. (K). “Morte Forêt”. in, Mémoire vivante. Editions Plume. Paris. 1994. 49 p.