L’existence du modèle

Ainsi, le modèle du ‘pratiquant culturé’ offre, pour chaque élément qui le compose, des registres différents, inspirés des pratiques physiques et des danses. Il est ouvert aux dynamiques originales qui ne manquent pas de se tisser dans les expérimentations dansées. Nous pouvons imaginer des relations lisibles entre les éléments et les catégories, et révélatrices des choix et des sélections que chaque personne décide, de manière plus ou moins consciente.

Notre modèle ne peut être analysé dans son fonctionnement que si nous mesurons sa cohérence. Celle-ci est perçue à travers les valeurs que chaque personne donne à la danse. Non pas les valeurs de bien ou de mal, mais plus précisément ce que chaque individu projette comme valeurs culturelles qui font sens et motivent les actions.

Ces valeurs dépendent fortement de celles que la société accorde à cette activité. La danse est une activité de communication au sens large du terme, c’est-à-dire qui met en interelation : communication avec soi-même, dans la recherche d’un corps unifié, communication avec les autres, directe, dans un espace temps du présent, communication artistique, qui se libère de la contrainte du temps et de l’espace, pour recréer, évoquer le monde en donnant à lire, à ressentir les nouvelles images de celui-ci.