La sensibilité.

Il s’agit de comprendre quelles relations le corps entretient avec lui-même, avec les autres. Quel registre d’émotions et de sensations il met en jeu. Comment le mouvement devient esthétique, utilise les possibilités perceptives, sensorielles du corps pour transmettre des émotions.

Les gymnastiques, la rythmique et la danse classique-naturelle développent une sensibilité construite sur l’importance accordée à la construction de formes corporelles visibles et identifiables par l’oeil extérieur. La correspondance musique/mouvement est recherchée. La perception du beau, vertical, aérien, exprimée par des postures et des déplacements s’identifie à l’ordonnance symétrique et métrique du mouvement. L’esthétique académique structure les perceptions. La conformité avec le modèle extérieur idéalisé, procure à la fois le plaisir d’être et l’image possible d’une incarnation de l’âme épurée.

La danse libre et la danse expressive ont en commun de s’appuyer sur un registre de perceptions proprioceptives qui apporte l’authenticité du geste, quête absolue de ces danses. Le beau n’est plus le juste mais le vrai, l’authenticité.