La sociabilité.

Comment les gymnastiques et les danses concourent à l’identification, à la reconnaissance sociale ? Comment s’élaborent des types de relations entre les gymnastes, entre les danseurs ?

Les gymnastiques, la rythmique et la danse classique-naturelle ne divergent pas là encore en ce qui concerne la reconnaissance sociale d’un modèle de corps féminin. L’esthétique est la norme. La recherche de l’harmonie dans le mouvement passe par l’uniformisation des pratiques corporelles. Le besoin d’être ensemble, en accord, s’investit dans des relations aux autres médiées par la musique. La danse classique-naturelle se préoccupe cependant de la personnalisation du mouvement comme les autres danses.

La danse libre et la danse expressive se détachent des préoccupations utilitaires, symboliques et sociales concernant la femme et son éducation. Elles donnent un nouveau style, en se dégageant des gestes académiques dits féminins. La danse libre propose l’identification au cosmos et au monde universel, la danse expressive incite à des implications sociales féminines nouvelles. L’écoute des autres, les différences, les complémentarités organisent les relations humaines et établissent l’individualité, comme élément prioritaire d’où part tout processus de socialisation.