Le contexte culturel.

Le foisonnement culturel qui s’exprimait dans la période précédente se poursuit. De plus en plus de compagnies s’installent dans les grandes villes, certaines sont en résidence temporaire. Toutes ces compagnies bénéficient d’aide à la création mais doivent en retour une animation pédagogique autour de leurs oeuvres. Animations dans la ville, auprès des jeunes, dans les écoles. Ces actions ont des incidences sur les créations mêmes. Certains chorégraphes montent des spectacles avec des enfants. Josette Baïz en est une illustration parfaite, dont la compagnie est constituée de jeunes adolescents de quartier.

D’autres ouvrent leur travail chorégraphique aux danses urbaines. Tous ces engagements sociaux et culturels donnent à la danse contemporaine une reconnaissance, un public de plus en plus formé. La danse est sortie de sa marginalité. Elle se “mondialise”. De nombreux festivals et rencontres internationales , comme la biennale de Lyon par exemple, incitent les échanges entre les pays et les cultures. Dans quelle situation se trouve la danse de la fin des années 1990 ?