Quel modèle ?

Pour l’instant “JM” n’a pas enseigné la danse, l’occasion ne s’est pas présentée, cependant, il dit qu’il est tout de même prêt à essayer, sachant qu’il a très peu de matière. Ce modèle d’enseignant semble avoir opérationnalisé tous les possibles de la danse dans une juxtaposition des pôles en rapport avec la notion de spectacle à réaliser. La liberté de mouvements ne signifie pas qu’il n’y ait pas de motricité spécifique. Il sous-entend un continuum, une fluidité à rechercher engageant le mouvement dans l’espace et le temps. La sensibilité fait appel à l’esthétique en lien avec la musique et s’articule assez bien avec la motricité envisagée. La présentation de danse engage une relation aux autres particulières : se donner à voir et regarder les autres en tant que personne. La sociabilité évoquée n’est pas en cohérence avec l’intelligibilité ni avec les deux autres pôles. L’esthétique est le premier choix de valeurs, ensuite “JM” ne s’y réfère plus. La relation charnelle à la musique semble être une entrave à la construction logique d’un sens, et bloquer l’imaginaire (mot, jamais employé!). Ce modèle n’indique pas la notion d’expression personnelle, au sens d’implication émotionnelle et communication symbolique. Il entre dans une logique de signification, de sens en rapport avec un thème que les images corporelles à mettre en scène vont donner à voir. Le modèle proposé, qui n’est pas mis en oeuvre semble disjoint en ce qui concerne 3 éléments sur 4. Le modèle devrait faire appel à l’activité artistique pour correspondre aux attendus du nouveau programmes et inviter à la création. Il est éclectique et peu équilibré. L’absence complète de formation initiale et de fréquentation culturelle posent des problèmes d’enseignement . Il laisse pourtant entendre une implication personnelle possible grâce à une gestion des relations sociales.