2. La sensibilité :

60 interventions portent sur la sensibilité. 26 portent sur les perceptions sensorielles. 5 enseignants sur 6 fondent la spécificité de la sensibilité en danse dans la correspondance entre la musique et le mouvement : perceptions auditives et kinesthésiques. 2 enseignants mettent en avant les perceptions kinesthésiques, 2 autres parlent des perceptions visuelles.

17 interventions représentant 4 enseignants ont une approche esthétique, où les formes (6) se disputent avec l’aspect imagination et sensation (5). 5 enseignants sur 6 mettent l’aspect affectif et émotionnel au premier plan.

Nombre d’items : 64

Items récurrents : Musique 6 sur 6 (20)

L’analyse nous montre que danser est avant tout un rapport sensible à la musique. Les enseignants témoignent d’une relation à l’esthétique à travers la perception des formes en lien avec une norme sociale qui est celle de l’esthétique académique classique. Cependant, les autres interventions démontrent une sensibilité davantage à fleur de peau qui met en jeu les émotions et les perceptions intéroceptives. Nous retrouvons ici les deux aspects de la sensibilité qui sont vécus de façon contradictoire par les enseignants.