Quel modèle ?

Le plaisir du mouvement imposé ou recherché marque affectivement la pratique de M.F, et elle tend à reproduire ce modèle hédoniste pour ses élèves. La recherche du plaisir et du bien-être articule une sensibilité à ‘fleur de peau” et une sociabilité fondée sur la convivialité. Cependant des difficultés apparaissent concernant l’intelligibilité qui s’interroge sur les représentations sociales de la danse ne permettant pas vraiment une cohérence avec les deux pôles précédents. Pour ressentir le plaisir dans le cadre d’un cours, il faut être motivé et sur la même longueur d’onde. Le pôle motricité est faible, et ne semble pas représenter une difficulté pour l’enseignante, ni une volonté de l’affirmer. L’aspect artistique évoqué ne s’allie pas toujours bien avec la recherche du plaisir. Les difficultés exprimées par cette enseignante spécialiste, qui préfère travailler avec des volontaires prêtes à tout, et culturellement préparées, interrogent la cohérence du modèle et sa dynamique. Les valeurs, la sensibilité et la sociabilité sont bien articulées et correspondent au modèle de 67. La motricité et l’intelligibilité sont plus en cohérence avec le modèle de 96, qui situe la pratique de la danse comme une pratique culturelle artistique qui doit permettre l’expression des goûts de chacun dans des techniques variées ayant du sens pour les danseurs.