LE GROUPE DES FILLES .

La danse des quatre danseuses : elle est perçue à travers des actions motrices donnant à voir une image (la pyramide), et des acrobaties gymniques (roue, roulade, plongeon). Cette danse tient compte de la musique, et les 4 danseuses sont bien ensemble. Beaucoup de mouvements sont mentionnés : passage au sol, portés... Le titre des majorettes est repris 4 fois sur 6 et semble en accord avec la représentations des majorettes, activités motrices réglées à plusieurs avec un aspect gymnique non négigeable.

La danse a évolué pendant le cycle. Dans la SR1, les spectateurs signalaient plutôt un défilé avec des actions gymniques. La pyramide s’est élaborée ensuite comme une nouvelle construction importante de la danse. La pyramide casse la représentation de la danse où toutes les danseuses font pareils dans le temps et l’espace. Les portés incitent aux actions complémentaires et aux images en volume. Les spectateurs notent cependant l’aspect très organisé des relations dans le temps.

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Graphique de la danse SR3 :

Le groupe des filles donne à voir une danse dynamique qui donne à voir du mouvement rythmique. Pour produire leurs effets spectaculaires, elles investissent l’espace, font des mouvements codés bien ensemble. Elles donnent toutes l’idée des majorettes, avec certains mouvements gymniques. La structure spatiale pour produire l’image de la pyramide est bien construite. Le modèle culturel articule la motricité et la sociabilité autour d’une intelligibilité rationnelle rendant compte de rôles conventionnels que tout le monde connaît. La sensibilité s’appuie surtout sur la perception des formes et de l’espace.

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Comparaison des filles :
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GAÉTANE.

Quand elle est spectatrice, Gaétane a appris semble t-il à donner des images sur des actions motrices. Ses descriptions ont évolué pendant le cycle.

Dans la SR1, elle ne donne que 4 descriptions sur les 6 danses. Elles rendent compte des actions motrices relativement diversifiées : actions ensemble avec des partenaires produisant des formes, du son, des acrobaties, ou des contacts rapprochés. Elle témoigne ainsi d’une ouverture assez grande sur ce qui se passe.

Dans la SR12, Elle décrit une coordination d’action entre deux partenaire identifiée. Elle ne donne pas de titre, et apprécie surtout le mouvement dynamique et rythmé.

Dans la SR3, les 6 danses sont décrites. 4 images sont retenues et traduites par un langage symbolique, 2 autres par une description des actions motrices suggérant un espace symbolique. Sa manière de traduire à nouveau les traces de la danse a complètement donc complètement changé entre le début du cycle et la fin.

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Evolution de la quantité de discours entre SR1 et SR3 : Gaetane
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Evolution du modèle :Gaetane

Quand elle est danseuse, elle est appréciée par l’originalité des mouvements et par son dynamisme et son rythme.

Le modèle culturel semble avoir évolué d’un modèle articulé autour de la motricité et de la sociabilité à un modèle structuré autour de la sensibilité et de l’intelligibilité imgeante.

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AURELIE.

Quand elle est spectatrice Aurélie s’attache à décrire les actions motrices qui mettent en relation les danseurs. Elle ne cherche pas semble t-il à donner une intelligibilité raisonnée aux danses.

Dans la SR1, elle décrit 4 actions motrices entre les danseurs, elle repère 2 actions qui lui permettent soit d’imaginer les singes, soit de se souvenir d’un mouvement qu’elle connaît : la brouette.

Dans la SR2, elle décrit une action qui met en contact les partenaires. Elle donne un titre équivoque, elle apprécie l’originalité des mouvements ainsi que le dynamisme et le rythme.

dans la SR3, elle expose 5 actions motrices mettant en lien des partenaires dont 3 reflète une perception des formes produites. 3 descriptions donnent à penser des images : pyramide, boule (visuel) et singes (rôles).

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Evolution du discours entre SR1 et SR3 :Aurélie
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Evolution du modèle : Aurélie

Quand elle est danseuse elle est appréciée pour l’originalité des mouvements, son dynamisme, son rythme.

Le modèle culturel favorise les actions motrices qui donnent à lire des inter actions entre danseurs. Le pôle faible est l’intelligibilité des danses. Le mouvement et sa variété semble donner la cohérence du modèle.

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AMANDINE.

Quand elle est spectatrice, Amandine semble repérer des actions à qui elle donne un sens, ou bien une image.

Dans la SR1, elle décrit 2 actions motrices qui racontent les relations physiques des partenaires. 2 autres actions sollicitant la connaissance du mouvement gymnique (la brouette, et l’équilibre). 2 autres actions sont des images : pyramide, singes.

Dans la SR2, elle repère le mouvement gymnique, donne un titre équivoque, et apprécie surtout le rythme et le dynamisme des danseuses.

Dans la SR3, elle donne une signification ou des images à toutes ses descriptions : pyramide, gouffre, automates, singes, fil. 1 danse est décrite avec des verbes d’actions et aucun titre n’est donné.

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Evolution de la quantité de discours : Amandine
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Evolution du modèle : Amandine

Quand elle est danseuse, elle est appréciée pour son dynamisme et son rythme.

Le modèle culturel articule de façon cohérente la recherche de compréhension et la perception des images à travers des relations et une motricité signifiante.

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EMILIE.

Quand elle est spectatrice, Emilie semble avoir des difficultés pour décrire les traces laissées par les danses. Peut-être par manque de compréhension de la danse . Car elle avoue chercher à découvrir l’histoire quand elle regarde une danse.

Dans la SR1, 2 danses sur 6 ne sont pas décrites. 2 actions motrices mettant en lien des partenaires danseurs sont données (portent, passent sous les jambes). 2 actions renvoyant à des images conventionnelles (pyramide, brouette).

Dans la SR2, elle veut découvrir l’histoire. Elle retient la pyramide et donne un titre énigmatique : drôle de cirque. Elle apprécie le rythme et le dynamisme, ce qui peut sembler paradoxal avec l’intention d’intelligibilité.

Dans la SR3, 2 danses encore ne sont pas décrites. 3 actions motrices témoignent des relations qui favorisent l’une le visuel et l’acrobatique, les deux autres l’énergie et le kinesthésique.

2 descriptions font appel à des images mettant en avant la perception visuelle et la structuration de l’espace.

Evolution de la quantité de discours : Emilie

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Evolution du modèle :Emilie
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Quand elle est danseuse elle est appréciée pour les beaux mouvements qu’elle donnent à voir.

Le modèle culturel semble ne pas articuler les pôles avec cohérence. D’une part recherche d’intention et de sens et d’autre part goût pour le mouvement, les formes acrobatiques reposant sur une esthétique plus classique.