ANNEXE 10 partie IV

FICHES D’IDENTITE DES ELEVES EN DIFFICULTE.

message URL TAB49.gif

FOUZIA.

Quand elle est spectatrice, Fouzia décrit des actions motrices, et reconnaît des signes conventionnelles ou gymniques. Elle attribue des rôles et des images en rapport avec les actions.

Dans la SR1, elles décrit 5 actions motrices dont 3 mettent en inter actions les danseurs, 1 renvoie à une action codée, la dernière une action simple : tourner.

Une description sollicite une image : les fils.

Dans la SR2, elle apprécie les mouvements bien ensemble et le dynamisme. Sa description prend en compte les filles et l’action motrice fait à la fois référence à une action codée : l’équilibre et aussi à un sens de la danse puisque le titre qu’elle propose met en jeu l’imaginaire le fil et l’équilibre.

Dans la SR3, Fouzia retient un grand nombre d’images. Pour 4 danse elle décrit 2 voir 3 images. 3 descriptions sont des actions motrices avec relation entre danseurs. 4 font référence à des actions gymniques codées. 2 images attribuant des rôles. Une action simple.

message URL GRAPH108.gif
SCHEMA récapitulatif quantité de discours : Fouzia
message URL GRAPH109.gif
Evolution du modèle : Fouzia

Quand elle est danseuse, Fouzia est regardée plus que les autres danseuses de son groupe. Elles est appréciée par son dynamisme.

La danse qu’elle donne à voir est appréciée par les élèves comme une danse où les danseuses sont bien ensemble, et produisent du mouvement gymnique “saute mouton, brouette, pont” qui sollicite toujours les relations entre partenaires. Les titres de la danse laissent entendre qu’elle n’est pas très imagée et symbolique.

message URL TAB50.gif

VIRGINIE

Quand elle est spectatrice, Virginie est attirée par le mouvement. Elle apprécie les mouvements originaux (acrobatique ?) et rythmiques.

Dans la SR1, donne des appréciations “morale” (bien, font ce qu’ils veulent sous entendu ne respectent pas les consignes, font pas beaucoup de choses). Comme Jérémie, Virginie donne un avis en fonction de normes, en qualifiant ce qu’elle voit, et cela 3 fois sur 5. Les deux autres fois, elle décrit des actions, et perçoit une image : la pyramide.

Dans la SR2, elle apprécie une action imagée. Elle ne donne pas de titre. Elle regarde Gaétane pour son dynamisme et sa mobilité.

Dans la SR3, elle décrit 4 actions motrices qui établissent des liens entre les danseurs, 2 gestes signifiants : le pont, ils se disent au revoir. Enfin elle perçoit 3 moments imagées. Elle ne donnent qu’une seule fois un titre.

message URL GRAPH110.gif
Evolution quantité de discours SR1-SR3 : Virginie
message URL GRAPH111.gif
Evolution du modèle : Virginie

Lorsqu’elle est danseuse, Virginie est appréciée avec son groupe pour son dynamisme et ses actions acrobatiques notamment le pont qui témoigne d’une souplesse dorsale. Elle est citée aussi dans un porté en mouvement “Virginie porte et fait tourner Claudine”. Elle assure le rôle de porteur.

La danse qu’elle donne à voir est appréciée par les élèves comme une danse où les danseuses sont bien ensemble, et produisent du mouvement gymnique “saute mouton, brouette, pont” qui sollicite toujours les relations entre partenaires. Les titres de la danse laissent entendre qu’elle n’est pas très imagée et symbolique.

Le modèle de Virginie a évolué pendant le cycle. Elle a appris à décrire des actions sans pour cela donner un avis codé.

message URL TAB51.gif

JEREMIE.

Quand il est spectateur Jérémie cherche le sens de la danse et en début de cycle donne son avis sur cette compréhension.

Dans la SR1, il ne décrit pas une image qui lui reste en tête, mais donne un avis, une évaluation (c’est super, toujours pareil) ou bien tente de dire à quoi cela lui fait penser (danse d’autrefois, ressemblent aux chiens...)

Dans la SR2, il décrit une action motrice dans l’espace. Il ne donne pas de titre, et regarde un danseur parce qu’il est son copain. Il apprécie les mouvements en rythme;

Dans la SR3, Ils décrit des actions motrices et rend compte des images que cela lui suggère. Il est le seul à parler de salut militaire, de fleur, de pions, de corde. il donne des titres à 3 danses sur 6.

Evolution quantité de discours SR1 - SR3 : Jérémieo

message URL GRAPH112.gif
message URL GRAPH113.gif
Evolution du modèle : Jérémie

Lorsqu’il est danseur il est regardé parce qu’il est un bon copain. Son groupe réalise des mouvements bien ensemble.

La danse de Jérémie donne à voir des actions motrices qui mettent les danseurs en inter action. (5 fois). 5 images sont données de la danse. Les spectateurs apprécient le fait que les danseurs soient ensemble mais pas organisées sur la musique. Une danse construite surtout sur les relations et le sens imagée.

Le modèle culturel articule assez bien en fin de cycle les 4 éléments.

BILAN des trois élèves :

Fouzia aime le mouvement rythmé. Avec son groupe elle utilise différentes parties du corps et par leur mise en jeu fait ainsi preuve d’humour. Les relations entre partenaires ont beaucoup d’importance, elles continuent dans leur volonté de faire sourire de transgresser les règles habituelles de relations sociales. Dans la danse, ils s’entassent, se tapent, passent dessous leurs partenaires. Leur danse ainsi que ses regards portés témoignent d’une articulation du modèle à partir de 2 dominantes : la sociabilité et la motricité. L’intelligibilité et la sensibilité sont discursives pour atteindre le but de faire rire le spectateur. Pas d’images symbolique forte, mais des personnages qui entretiennent des rapports kinesthésiques importants.

Virginie aime le mouvement acrobatique. Elle fait le pont, le saute mouton, porte sa partenaire. Les effets spectaculaires recherchés pour toucher le spectateur s’élaborent autour de formes gymniques produites avec des partenaires. Le modèle articule 2 dominantes : la motricité et la sociabilité. L’intelligibilité est rationnelle et permet la structuration des formes donnée à voir. La perception visuelle organise l’organisation de la danse.

Jérémie aime à lire et à produire des images et des mouvements avec des partenaires. La danse qu’il produit invite le spectateur à imaginer, cependant la multitude des réponses laissent entendre une difficulté à être cohérent sur l’ensemble de la danse. Celle ci est un assemblage de” bouts” qui sont repérés par le spectateur. Le modèle s’articule autour d’une recherche d’intelligibilité qui passe par les images. Les partenaires semblent être restés avant tout des copains. La motricité perçue reste simple et habituelle. La sensibilité qui s’exerce s’appuie sur l’imaginaire qui ne s’attache pas aux formes perçues.