1954

Mai. Il se présente pour la première fois à l’agrégation d’italien — au terme d’une année particulièrement noire et où il s’est trouvé incapable d’effort et de travail. Après son échec à l’écrit du concours, il décide de quitter l’appartement de sa mère et prend une chambre en ville.

1955

Février. Premier article dans La (Nouvelle) Nouvelle Revue Française (qui reparaît depuis janvier 1953) : il y collaborera très régulièrement pendant dix ans — désormais sous la signature « Dominique Fernandez », ce qui provoque la colère de sa grand’mère qui lui reproche de renier son père.

Juin. À la suite de son article (dans La NRF du 1er juin) sur La Jeunesse d’André Gide (qu’il a lu d’une traite avec enthousiasme, dans le train entre Amiens et Paris et fort avant dans la nuit qui suivit), Jean Delay souhaite le rencontrer et Yvonne de Lestrange (sa marraine) les invite tous deux dans son château d’Écharcon.

Juillet. Dominique Fernandez est le deuxième des quatre candidats reçus à l’agrégation d’italien. Il envisage alors de consacrer une thèse de doctorat à Pavese.

Septembre. Nommé professeur au lycée d’Amiens, il y enseigne durant les deux années scolaires 1955-56 et 1956-57.