Elle met en relation des systèmes économiques différents qui peuvent gagner à échanger. Si l’on se réfère à une approche par les systèmes régionaux, la frontière prendrait la forme d’une zone de contact où les relations transfrontalières peuvent être le résultat de l’existence de diverses structures. On peut alors parler ici de région transfrontalière en référence cette fois à des forces centripètes qui caractérisent le libre échange. La frontière n’est plus réellement perçue par les populations qui vivent de part et d’autre : la zone dépasse alors les limites de l’Etat-Nation (graphe 3) ; elle est investie et pratiquée par la population.
L’approche par les zones-frontières a une assise résolument territoriale et fait référence à des régions immédiatement proches de la frontière (même s’il demeure le problème de savoir à quel niveau vont se consumer les effets liés à la frontière). Cette dernière a trois fonctions, et selon les cas va prévaloir celle de barrière, de filtre ou encore de contact, chacune ayant fait l’objet d’hypothèses sur le développement des régions qu’elle concerne.