Notre objectif en ce qui concerne le taux de sondage est d’environ 5%. Pour pouvoir le respecter, il fallait un maximum de sensibilisation de la population. Sur notre demande, le Service d’Arrondissement du Plan (SAP) a coordonné une réunion avec chaque chef de quartier et un représentant du SAP, un représentant de la Mairie et un représentant du chef de canton. Ils ont présenté à chaque chef de quartier les objectifs de l’enquête, l’intérêt pour la ville de Konni de participer à une telle enquête et sollicité sa collaboration auprès des ménages sélectionnés en cas de réticence. Il y a également eu une réunion des chefs de quartier avec le Maire de Konni. Par ailleurs, un courrier a été envoyé à toutes les administrations de la ville afin de les informer qu’une enquête aurait lieu et demander la collaboration des fonctionnaires s’ils étaient enquêtés. Juste avant l’enquête, un crieur public est passé dans les quartiers pour annoncer l’enquête afin que la population n’ait pas le temps de l’oublier.
Les enquêteurs, rattachés aux services du Ministère du Plan et plus exactement de la Direction de la Statistique, ont été formés (aux questionnaires) par nos soins pendant 3 jours. La première journée était consacrée à la présentation des questionnaires d’enquête, la deuxième à la visite des zones d’enquête et à un test auprès d’un ménage dans chaque zone d’enquête. Les instructions étaient de se limiter à 3 individus de profils différents afin d’avoir plusieurs cas de figure pour l’application du questionnaire (le chef de ménage, une épouse et un jeune). Enfin, pour le dernier jour, il restait la correction du test et les dernières consignes pour le lancement de l’enquête.
Ces consignes concernaient principalement :
le choix de la concession à enquêter : il fallait en choisir une toutes les 3 concessions et s’il y avait plusieurs ménages, choisir le deuxième à droite ; et avant tout, fixer un rendez-vous avec le ménage et essayer de voir les enquêtés seuls.
la localisation précise des ménages enquêtés : chaque enquêteur devait la marquer sur sa carte de manière que celle-ci soit utilisable par la suite.
les relations avec les superviseurs : les questionnaires devaient être rendus aux superviseurs dès qu’ils étaient complets, et les superviseurs avaient le devoir de fixer des rendez-vous fréquents avec leurs enquêteurs.
les relations entre enquêteurs, superviseurs et l’équipe responsable de l’enquête : nous avons assuré, tout au long de la période d’enquête, une permanence bi-journalière, pour répondre aux questions des enquêteurs et des superviseurs et pour contrôler les questionnaires déjà vus par les superviseurs.
Au troisième jour de l’enquête, une réunion de bilan a été organisée. Cette réunion avait pour but la correction des erreurs les plus fréquentes parmi les enquêteurs. Dans la mesure où nous les voyions souvent pour la plupart, s’ils avaient des erreurs particulières et systématiques, nous essayions de les corriger individuellement.
En définitive, l’enquête s’est réalisée un peu plus rapidement que prévu. C’est-à-dire qu’au lieu de 14 jours planifiés, il y a eu 12 jours effectifs et les objectifs de représentativité ont été atteints tant en ce qui concerne les ménages que les individus.