4.1.2.7. LES STRUCTURES D'INSERTION-EXCLUSION

Le discours de Christine, à l'image de Béatrice et de Nagette, se poursuivra sur le ton de la "galère" : ‘<<On est beaucoup à penser des trucs comme ça c'est dommage parce que...on n'a plus de, en fait on laisse faire les choses (...) J'aurais jamais pensé qu'on en arriverait là tous...>>’. Face à ce discours et profitant de la pause qu'elle marque, je vais la relancer sur le rôle des associations telles que l'Assintercom, et sur la façon dont elle perçoit leur action : ‘<<ça dépend pas d'eux en fait ce qui se passe, eux ils sont là pour nous aider si on s'en sort pas, mais si les autres de l'autre côté ils font pas d'efforts, les employeurs ils prennent pas, ou alors les stages ils sont réservés de tel à tel âge, pour tel ou tel niveau ou pour tel ou tel revenu de la famille on s'en sort plus faut..non faudrait que ce soit ouvert à tous... non, les associations elles sont là pour nous aider mais elles composent avec...avec les trucs prévus par le gouvernement>>’. Les actions des associations telles que celles de l'Assintercom sont identifiées aux bonnes oeuvres de charité, face aux "autres", à ces "méchants" indifféremment, entreprises, centres de formation, gouvernement, qui font tout pour lui mettre des <<bâtons dans les roues>>.

Car l'enjeu de cette énonciation est avant tout de préserver les relations, les "bonnes" relations, établies avec la Mission Locale, qui peut s'avérer un jour, elle le sait, un interlocuteur incontournable. C'est donc aux "autres" qu'il faut renvoyer la responsabilité de la situation. Le pouvoir qui s'exerce sur elle dans le cadre de cette relation d'entretien est donc un élément fondamental pour comprendre les propos qu'elle tiendra à propos de la Mission Locale.