4.1.3.4.4. UN RYTHME PROBLEMATIQUE

Nadine semblerait pouvoir se satisfaire d'une vie libérée de la contrainte d'une activité quotidienne. Car la routine de l'activité, qu'elle soit contrainte par un cadre professionnel, ou contrainte par un cadre extra professionnel, constitue un problème qu'elle vient à nouveau exposer : ‘<<Disons que c'est sûr que c'est quand même la liberté quoi, être obligé d'avoir, bon y a des gens qui ont vécu avec ça pendant toute leur vie quoi, mais, ça paraît le rêve de se dire je me lève pas ce matin ou j'ai pas envie de me lever, je reste couchée, (rires) je pense que c'est pour tout le monde pareil quoi, ma foi on est obligé de se lever le matin ça durera comme les autres, cinquante ans et puis ben tant pis (rires) on fera avec, mais voilà>>.’

Nadine énonce une préoccupation quasi obsessionnelle, celle d'une temporalité problématique. Nadine, comme Annie, est préoccupée par la contrainte de son emploi du temps dans les termes d'une présence quotidienne qui l'oblige à rompre son rythme biologique de sommeil. Le travail lui impose un rythme social qui ne correspond pas à son rythme personnel, et se constitue dès lors comme rythme problématique car il met en péril son équilibre biologique.